On s’est déjà posé la question sur d’autres territoires : qu’est ce qu’on fait lorsque l’on tombe sur un avis qui va à contre-courant de la pensée globale ? Quand au moment d’un porte à porte on nous dit « j’espère que ça ne sera pas un portrait tout rose, parce que c’est pas toujours tout rose ». Lorsque ça arrive, c’est hors caméra, souvent sur un temps informel, on ne peut pas le montrer dans le film mais on peut en parler sur le blog. Parce que occulter ce genre de moment, c’est c’est masquer une part de la réalité. Et c’est tout aussi important pour nous d’écouter les divergences, parce que ça fait partie de ce qui dessine le portrait.
On voit des personnes qui sont profondément en désaccord. Il y a aussi les on-dit. ll y a celles qui sont fatiguées d’avoir essayé de trouver un terrain d’entente et qui préfère rester en retrait. On sait aussi qu’il y a les personnes qu’on ne voit pas. Celles qui n’osent pas ou celles qui ne veulent pas. Et parfois, il y a ces personnes qui osent pour les autres.




Depuis que nous sommes arrivés à Croisilles (et même avant!), on nous parle de la momie de l’église, cette église qui a été construite sur l’emplacement d’un château, puis qui a été détruite pendant la 1ère guerre mondiale puis reconstruite, quasi à l’identique. Autant vous dire qu’on s’est imaginé plein de choses. D’abord, samedi, on a su qu’on pouvait aller la voir en demandant la clé à Madame Garbez. Puis François nous a expliqué qu’elle serait arrivé à Croisilles en même temps que du matériel qui a servi à la reconstruction de l’église. On a eu un peu plus de précisions de la part d’Alexis : c’est une momie vieille de 300 ans avant JC, ça ne serait pas une momie princière auxquelles on ne brisait pas les os et celle-ci n’a pas de pied. Mais on ne sait pas pourquoi elle était dans ce contener de matériel en 1919 et encore moins comment avant ça elle est arrivée au Canada !







