bientôt monchecourtois

Après avoir fait le tour, en quinze jours, des maisons de quartiers de l’agglomération dunkerquoise (avec l’ADUGES, la fédération des maisons de quartier) et une escapade en Bretagne pour préparer les actions futures, dans deux jours on est à Monchecourt. Entre Sin le Noble et Douai pour un Portrait de Village. On a bien préparé le terrain puisqu’on a déjà fait quatre ou cinq réunions sur place ces dernières semaines. La dernière réunion a eu lieu à la salle Nelson Mandela à l’entrée du village dans l’ancienne cité minière. La mine de Monchecourt a fermé au milieu des années soixante. Ce qui fait  que le terril est aujourd’hui recouvert de verdure et tous ses alentours ont été transformés en un grand parc de promenade. Monchecourt est conçu comme tous les villages qui ont connu l’activité minière. Il y a le centre du village avec quelques commerces et un peu à l’extérieur, la cité minière bâtie autour de l’ancien puits de mine. A une certaine époque, les cités minières étaient interdites aux gens de l’extérieur. Les mineurs et leur famille ne pouvaient pas recevoir comme bon leur semblait. A la salle Nelson Mandela, on a présenté le projet de film-spectacle à différents groupes et aux élus. On peut dire que le Portrait de Monchecourt a déjà commencé. Fin Août on ira à Estrée-Cauchy, Hermin (et ses éoliennes) et Caucourt.

Au revoir, merci pour votre accueil, nous reviendrons à Dunkerque !

Maison de quartier de Rosendaël. C’est notre dernier jour à Dunkerque, nous sommes allés dans 14 maisons de quartiers en deux semaines, à la rencontre des bénévoles, adhérents, salariés ; ça en fait du monde.

A la maison de quartier de Rosendaël on fêtait la clôture des ateliers.Les bénévoles sont arrivés tôt ce matin. Une dizaine de femmes préparaient mille choses bien appétissantes. Gérard, le président, s’affairait avec Jean-Luc à l’allumage du barbecue.

Gérard est arrivé du Périgord en 1960. Depuis il n’a pas quitté Rosendaël. Aujourd’hui à la retraite il s’est investi dans la maison de quartier.

Et puis, il y a Jean-Luc qui prépare les merguez tout en disant de la poésie. Jean-Luc a beaucoup bourlingué dans sa vie. De retour à Rosendaël, la maison de quartier l’a accompagné et toujours soutenu dans les moments difficiles. Aujourd’hui il encadre l’atelier « marche » et organise des randonnées dans les environs.

Béatrice, elle, connaît tout le monde dans le quartier et tout le monde la connaît. Elle a su motiver les troupes pour le « stop motion ». Tout le monde a participé même les hommes !
Elle a beaucoup voyagé et lors de certains voyages, la misère et les mauvais traitements infligés aux enfants, qui n’ont pas toujours accès à l’école, l’ont bouleversée. Alors dans son quartier elle se bat et n’hésite pas à parler aux jeunes.

Et puis il y a aussi Brigitte, très réservée mais quand elle parle de la maison de quartier, c‘est avec beaucoup d’émotion, de respect et d’amour. C’est sa maison !
Dans une grande salle 70 personnes se sont retrouvées autour d’une table pour déguster le repas.
Jeanne-Marie et Alain ont endossé le rôle d’animateurs « tourne et chante avec nous ». On a chanté et dansé aussi. « ça s’passe comme ça dans les maisons d’quartier »