Rien ne finit tout commence…

On a fini la 3e représentation. On a joué ce soir à 20h. On a commencé devant une trentaine de personnes et la salle s’est remplie au fur et à mesure, et vidée et remplie à nouveau, cette salle était encore une fois très vivante, on a passé une grande partie de la veillée a regarder les gens rire et s’émouvoir. On est parti après avoir dit aurevoir à Alain et Manon, et les avoir mille fois remercié de nous avoir invité, on leur a dit comme ça a été incroyable de rencontrer les habitants de Salé, mais aussi les élèves de l’école de cirque. On a embrassé Amine, notre traducteur guideur … On a serré très fort Mustapha, Younés et Maryama, et puis on a embrassé Simo… Un par un, pour certain les yeux pleins de larmes… On l’a remercié de nous avoir guidé dans la Médina, d’avoir pris soin de nous, de nous avoir emmené dans ces aventures de vie plus belles les unes que les autres. On part le coeur serré, en quittant l’enfant de Salé, la référence pour beaucoup d’enfants d’ici, il est le repère. On laisse un bout de nous ici, on emmène un bout d’eux. On se dit que l’on reviendra, ici, à Salé, comme une promesse, comme pour se prouver que rien ne finit… tout commence

On a joué 2 fois

On a joué 2 fois à 20h et 22h, on a enchainé les deux représentations avec une pause de 10mn. On a vu dans la salle les visages de la veillée. On était ravi de voir autant de monde s’installer. C’était une salle magnifique vivante, vibrante, chantante , courante, bienveillante ! Les interviews ont été très applaudies, et le portrait chinois a été le moment le plus fort. Si vous deviez nous donner une chanson qui représente Salé pour vous … et la salle reprend en coeur la chanson de Simo

Parcours dans la médina

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Hier, accompagnés par Douae, nous avons rencontrés des slaouis dans la médina pour jouer avec nous : donner l’explication en images de leurs parcours favoris dans Salé. Douae a expérimenté le jeu la première : de chez elle à la gare de salé. Sanaà, est allée de sa maison au collège Benchakron. Rachid, de Bab Khémis aux escaliers de Ralablin. Malak (4 ans), ne nous a finalement pas livré le secret du chemin qu’elle nous a mimé. Safa est allée de Bab Khémis à Bab Maressa. Dia, d’ici (c’est-à-dire de la rue, à l’intérieur des murs, de Bab Khémis vers le quartier Ghrablia) à chez elle. Puis Sanaà et Koutsal (elles ne sont pas de Salé : elles viennent de Tan Tan, dans le Sahara) Sanaà n’ose pas jouer, mais Koutsal, pendant que sa sœur rit, décrit le parcours d’ici aux escaliers de Ralablin. Alaa, d’ici (un peu plus loin dans la même rue) à son Lycée. Yhya, d’ici à la place Mlaa.