merci, merci, mercis

Quel plaisir ! La salle avait une taille parfaite. Il y avait du monde. On a été bien accueilli, et puis il y a eu des questions, des avis, une discussion collectives et plein de petites discussions ensuite, autour d’un verre, ou autour de la soupe chaude qu’avaient préparé les filles du Grand Bleu. Anne et Anne-Sophie ont été, tout au long de la semaine, très présentes et très investies. Et Agnès est venue nous voir souvent.
Au spectacle, dans le public, on a eu le plaisir de revoir des animateurs du Chalet, des filles du foot, une prof du lycée Monnet, Annie, Françoise, Marc, Julie et encore beaucoup de monde… comme à chaque fois, on voudrait rendre deux mercis pour un reçu, dire à quel point on a eu de plaisir dans toutes ces rencontres. MERCI, MERCI, MERCI encore…

bug, post-synchronisation, et puis tout là-haut c'est parti.

Répétition puis repas, puis répétition, et avant d’accueillir le public, il faut qu’on fasse la post synchronisation du son de la carte blanche des labos de décembre, parce qu’il y a eu un bug de son dans la captation. Dans le rôle de Camille, Sandrine, dans celui de Charlotte, au pied levé, Anne-Sophie, dans celui de Marie, Martine, Flora sera Dorothée et Olivier fera Hervé. On pense bien fort à eux, avec qui on a fait ce labo de recherche en décembre.
Le public va rentrer, on range nos affaire dans nos cantines, on grimpe sur l’estrade, puis sur les hauts tabourets. On se perche tout là-haut, c’est parti.

mutations urbaines

La répétition du matin a été interrompue et suivie par une longue conversation sur les mutations urbaines et suburbaines, sur leurs origines politiques et économiques. D’où vient ce schéma qui se répète de ville en ville ? Arrivée massive des classes moyennes dans les quartiers populaires, expulsions camouflées des plus démunis vers des zones périurbaines toujours plus lointaines. D’où ça vient ? de l’économique ? du politique ? des deux sans doute, puisque le politique, aujourd’hui, est bien plus lié à l’économique qu’au social…
C’est après avoir vu l’interview de Marc Leblanc, c’est en parlant des Bois Blanc – où les interrogations sur l’urbanisme sont de plus en plus centrales – qu’on en est arrivé à se poser, aujourd’hui, toutes ces questions.

Courir après le flux

On a des soucis avec internet. Connexion aléatoire, alors il faut aller chercher internet là où il est. Du coup on fait des excuses pour les jours passés, parce qu’on n’a pas été aussi à jour que d’habitude. Et on en fait par avance pour demain, parce qu’avec les répétitions et la représentation, c’est pas sûr qu’on trouve le temps de courir après le flux, de partir à la chasse au débit. Quoi qu’il arrive c’est promis, il y aura demain soir notre récit de la journée.

par les ports

Ce matin, on a rencontré Vincent Dujardin et son équipe, à la gare d’eau, là où est installé TCF, Transport Culturel Fluvial.
Il nous a fait rêver en nous montrant des cartes des voies navigables de France, des images du sous marin L’Axolotl, qu’ils emmènent de ville en ville, sur un bateau, pour créer des événements culturels. Il nous a parlé de son désir de créer une vraie itinérance par les canaux, d’avoir une péniche cirque itinérante. il nous a parlé de son plaisir à entrer dans les villes par les ports, comme on entre dans une maison par la porte de derrière.