chantiers nomades 14 -le spectacle-

La représentation s’est bien passée. On a donné un spectacle qui durait 1h45, à Culture Commune. Ce matin, Christelle a dirigé l’échauffement. Hier soir nous avions fait après la répétition (un filage) un bilan de fin de stage et nous sommes allés à Sensas Frites qui ne s’appelle plus Sensas Frites, ni même le Brussels mais O Déjeuner. On s’est tous retrouvés au restaurant vers 19h. Pour célébrer le fin du stage avant la représentation d’aujourd’hui. Ce matin, nous avons reçu un mail très chaleureux et encourageant de Marie Lis qui a dû quitter le stage mercredi soir. Une quarantaine de spectateurs a fait le déplacement pour la représentation. A 14h. On n’a pas remis la main sur le chargeur de batterie de l’ordinateur. On l’a localisé entre Loos en Gohelle, Dunkerque, Québec, Lille et Florence… Il est à Montréal alors on en va  en racheter un à Lens ce week end. Le travail pendant ces quinze jours de stage avec les Chantiers Nomades nous a permis de mener une recherche approfondie et une formation intense, basées sur l’échange entre les arts vivants, la vidéo et l’improvisation. Tout le monde s’est donné à corps perdu. Sans compter. C’est avec beaucoup de regrets qu’on a mis un terme à ce travail. 1h45 de spectacle, de danse, de cirque, de théâtre, féministe. On va mettre quelques jours à s’en sortir. Pourquoi c’est pas comme ça tout le temps ? disaient Christelle et Céline. C’est comme sortir d’un rêve, on plane à vingt ou trente mètres de haut. On est tout en haut d’un terril ou sur un grand plongeoir. Un promontoir au dessus de l’eau. Des poissons volants. On a pris de la hauteur pour avoir un avis critique sur le monde. Maintenant il faut replonger dans la mêlée. On a perdu les clefs. On n’a jamais été très sûr de nous mais cette fois il va falloir ouvrir de nouvelles portes. Mais comme le poisson volant, on n’a pas le choix. On replonge dans le bain. Dans le milieu noétique. Dans le souvenir des briques, du charbon, du sang, d’Angelica Liddell et de nos quinze stagiaires. Tous parfaits.