ça respire encore

J’aime beaucoup la photo qui suit ces quelques mots, les gens de Lécluse et d’ailleurs et en particulier le monsieur qui tourne la tête vers la photographe et nous fait un signe de la main. C’est formidable. C’est très émouvant. Oh combien c’était émouvant aussi à Aubusson (avec Aimer si fort) qu’on aime si fort ! Comme dit Gérard Bono, ça respire encore. Merci à tous de nous faire vivre tout ça. A Lécluse, à Aubusson, à Faux, à Bourganeuf, à Douai, à Dorignies, Calais, St Nazaire, à Loos en Gohelle, à Dunkerque, Bruay Labuissère… C’est formidable. Du coup, on ne peut pas faire autrement, on avance à fleur de peau, le coeur au bord des lèvres, et le temps qui passe fait de plus en plus mal. Alors sauter au coup d’un cheval au galop pour capter la grâce de l’instant présent et n ‘en plus finir d’être dans l’éternité d’un moment formidable. Comme dans l’infinitésimal de la capture, le temps de cette photo avec ce monsieur qui nous fait un signe de la main, le pouce tendu et le poing fermé, à Lécluse.

On joue ce soir

Je me souviens du méchant chien, je me souviens de la visite du bois, du club de l’amitié, du nain de jardin, des décorations de Noël du café payé par Didier, de la cantine. Je me souviens du sourire de Bérénice, des enfants dans la cour de l’école dansant avec Sabine. Je me souviens de la libellule déprimée, de notre première traversée de la ville sous le soleil de l’hiver, du givre sur les voitures et des champs , des gaufres aux pommes de la maison d’hôte d’Arleux de la salle des mariages. Je me souviens du chant du canard, de l’odeur de la rosée du matin. Je me souviens de la valse au repas des anciens, je me souviens du chat « chaussette » juché sur le ballot de paille. Je me souviens d’une soirée fraiche en compagnie des footballeurs, de la visite quotidienne de M Mackowiak, des saucisses à patte, du marchand d’ail, à un mois près on aurait pu se souvenir de l’ADSL. Je me souviens des éclats de rire de Soléanne, des envolées de pigeons, du verdoiement des champs.

avant dernier jour !

Les techniciens magiciens de l’hippodrome et François qui nous accompagne sur ce portrait sont en train d’installer une boite noire dans la Durandal. Martine a donné les images à Jérémie, et Didier a imprimé les textes. On est presque prêt. Répétition prévue à 16h, sur les écrans vont défiler tous les gens rencontrés au fil de la semaine, on est impatient ! On espère qu’ils seront tous là demain, la coiffeuse, Aline, la dame de service de l’école d’avant, les enfants de l’école, les gens du café; les footballeurs, les majorettes, la zumba, les restos du coeurs, les gens de la bibliothèque, ceux du marché, le monsieur qui vend de l’ail, Mme Rieu, M Mackowiac, M Morteau, Mme Sherkus, le club des jeunes, M Pennequin, les dames et le monsieur du club de l’amitié, et tous ceux rencontrés en porte à porte….