Merci merci merci

Merci Béhal, pour l’accueil et l’enthousiasme, dans les classes, et aujourd’hui, pendant les nombreuses représentations. Merci. On s’est senti bien, ici, et on aurait pu rester encore pour raconter encore vos envies, être vos porte-voix, parler de comment vous voyez le futur, comment le construire. Comment transformer le lycée, le quotidien, la vie. On aurait pu rester encore et faire un spectacle permanent, avec vous, un spectacle où tout le monde pourrait imaginer le présent à chaque instant.
On aurait pu, avec vous, changer le monde comme dirait Marx, et changer la vie, comme dirait Rimbaud.
On se revoit bientôt, à Lille, avec les trois autres Lycées des Instantanés Bleus, au théâtre du Grand Bleu, en avril, avec grand plaisir. En attendant, on attend avec impatience vos commentaires sur le blog. Encore merci.

non, je ne reviendrai pas

Des rires sur celui qui est dans la classe de celui dont il ne faut pas dire le nom. Et puis sur Elodie qui dit à la fin de Godot, non, je ne reviendrai pas.
Il y a le silence total pendant que Solène chante.
Les gens regardent les images pendant les lectures, mais en silence. Il y a beaucoup plus de réactions pendant les vidéos, des rires. Nus au lycée. Des gogos-dancers, des strip-teaseurs.
Didier dit à chaque début de scène, bon, c’est fini les gâteaux, allez vous asseoir.
Estelle et Laurena ont aimé le spectacle. Ça ne ressemble pas à ce à quoi on s’attendait. On a pas été déçues. On a eu plusieurs points de vue. La mise en scène. Le chant, la danse. En particulier Godot. Le passage. La façon dont il dit tu es difficile à vivre Gogo.

Il y a Estelle, Laurena, Maggie et Flora (suite : le spectacle)

Il y a les comédiens qui doublent à la cantine. Et les profs qui doublent les comédiens.
Il n’y a pas beaucoup de légumes.
Il y a du bruit avant, et du bruit après. Il y a du monde et il fait chaud. Il y a Solène. Il y a les secondes et les secondes redoublantes. Il y a du bruit encore. Il y a les projecteurs. Il y a les trucs des profs, qui avaient dit, du théâtre, alors tant pis. Il y a Flora qui propose pour le blog, écrire pour le blog, plutôt que lire pendant le spectacle. Il y a les profs qui ne savaient pas. Il y a toute la journée de représentation. Il y a que c’est trop difficile. Il y a des lecteurs qui le font, lire beaucoup. Une fois sur deux. Il y a deux groupes. Il y en a un qui pensait qu’il allait danser. Il y a le téléphone arabe. Les infos qui se transforment. Il y a une lectrice qui se marre. Elle a dit des trucs en oubliant le micro. Il y a qu’elle a entendu ce qu’elle avait dit, mais trop tard. Il y a l’accent du nord qui est hyper recherché, et les fricadelles. Il y a les calculs politiques et le président qui fait mal son travail.
Il y a ouh trop la honte, personne n’aime se voir en vidéo.