La vie sous le chapiteau

Pendant qu’une partie des Turbulents répètent la partie Trapèze du spectacle, Rudy passe avec une échelle. Pendant que les musiciens jouent, Fatia passe avec André qui vient d’arriver. Pendant que les plasticiens dessinent, Brahima traverse la piste. Les portes s’ouvrent, quelqu’un passe, on amène des costumes, on repart chercher quelqu’un, les portes se ferment, la répétition continue. Les portes se rouvrent, Alexandar veut changer de pantalon. Les portes se referment. Il revient et veut téléphoner à sa mère. Pendant ce temps, Rémi passe avec une blouse blanche et un cahier. Didier regarde la construction du numéro de trapèze. Pendant ce temps, Sophie veut faire une pause. David joue du piano.

Tout le monde est imperturbable, chacun continue la tâche qu’il est en train de faire.

 

Philippe Duban, le directeur qui mange

Et oui, même Philippe Duban mange le midi au petit chapiteau. Tous les midis, nous mangeons ensemble les repas préparés par l’équipe cuisine des Turbulents. C’est un moment agréable où nous pouvons nous réchauffer et discuter tous ensemble. Les plats sont équilibrés même si Franck nous dit qu’il ne vaut mieux pas savoir ce qu’il a mis dans la soupe d’hier midi. On croit qu’il nous fait marcher, ce devait être de simples lentilles corail.

Merci !

On a joué à l’Entresort, à Châlons-en-Champagne, hier soir. C’était plein à craquer. Toute le journée on a dû refuser du monde parce que plein de gens voulaient venir assister à la représentation. On a revu beaucoup de monde qu’on a croisé dans les rues, et dans les écoles, à l’IME et des responsables de la prison, des gens de la maison de retraite, du centre social… Et plein de gens du CNAC. Des étudiants mais aussi des salariés, des professeurs, des techniciens, des personnes qui travaillent dans les bureaux… Un vrai bonheur ! Les étudiants de la 26 ème promotion du CNAC ont été parfaits. On a mêlé danse, acrobatie, vidéo, cirque, théâtre, au service des quartiers, des Châlonnais et des personnes du CNAC. L’association Furies (Akim et Aurore) nous a accueillis, précieusement conseillés, aidés et a permis que la Veillée ait lieu à l’Entresort. On avait un trac fou quand on a vu arriver les spectateurs. La Veillée n’est jamais un spectacle comme un autre. Encore faut il être à la hauteur. A la hauteur de ce qu’on nous a donné lors des rencontres dans la ville. Et à la hauteur de ce qu’on a dit aux étudiants qu’on allait tenter de faire  et de leurs attentes (n’hésitez pas à nous laisser vos remarques, vos commentaires, vos critiques, vos suggestions)…  Quoiqu’il en soit, un énorme Merci à tous !