merci Maisnil, Houchin, Ruitz, merci mille fois

Dimanche. On se remet doucement de cette journée maisniloise animée, on revient un peu sur toutes ces rencontres, tout ces moments partager. Houchin, Maisnil, Ruitz. Dire merci. Rendre les mercis, les applaudissements. Rendre la chaleur humaine reçue. Les émotions. On a été très très touchés de voir l’émotion, les émotions suscitées par le film. Par la gentillesse de l’équipe de la mairie aussi, qui nous a offert un verre, après, pour parler encore, rire encore ensemble. On était bien, à Maisnil, et on est partis aujourd’hui avec un pincement. Merci mille fois pour cet accueil si chaleureux. Merci !

moment collectif

Il y a eu l’inauguration. Les discours du maire de Maisnil, du président d’ Artois Com, du président de région, de Chantal Lamarre, directrice de Culture Commune. Entre la deuxième et la troisième représentation. Le chapiteau se vidait pour se remplir à nouveau. Il a fait chaud, très chaud sous le chapiteau mais ça n’a pas empêché le monde de venir. Beaucoup, beaucoup d’habitants des trois villages sont venus. Maisnil, Ruitz, Houchin. De toutes les générations. Les boulistes sont venus en nombre. Les enfants des écoles aussi. Les élus. Les jeunes des clubs de danse, de boxe, de graf… Des familles… Les Veillées, les Portraits, c’est un spectacle très particulier puisque c’est les spectateurs qui sont les acteurs. Un moment particulier de découvertes, de retrouvailles, d’invention artistique. C’est un moment collectif où les habitants se retrouvent autour de ce qu’ils sont et de ce qu’ils font. Individuel et collectif. A la sortie, les habitants sont restés longtemps à regarder et à discuter autour des grafs que Jamal a peint pendant les diffusions du film spectacle. Jusque tard dans la nuit. Le mariage dans la salle des fêtes battait son plein.

une fête de village

Seconde représentation. Nouveau beau graff de Jamel. Sur plastique noir. Les gens sont ravis, sont émus, ça fait plaisir. Tout à l’heure, c’est l’inauguration officielle de la Smob, alors il y a du beau monde, et des journalistes. Il y a un mariage dans la grande salle aussi, ce qui fait que tous les parkings de Maisnil sont pleins, et que quelle que soit la direction où on regarde les gens sont sur leur trente et un. C’est un jour de fête à Maisnil. Des enfants qui jouent partout, un monde fou. Comme un soir d’été. Un chapiteau. Une fête de village.

Jamel

Avant après pendant. Jamel est avec nous, il graffe sur du cellophane, translucide ou noir. On a rencontré Jamel à Tremblay en France, au cours d’une veillée. Comme Hervé. On se disait souvent qu’il faudrait un jour travailler avec Jamel. On l’avait interviewé, et on avait tellement aimé sa façon de voir les choses, de parler de la cité, son regard lucide, son intelligence, son humour, et tout. Donc c’était l’occasion. Faut dire qu’on avait réutilisé l’interview de Jamel pour le spectacle des Atomics, et qu’il était venu voir, et on était content de se retrouver, et de voir comment son travail en graff avait avancé. Il a passé deux jours avec nous, ici, à Maisnil. Il est déjà comme un veilleur, heureux d’aller vers les gens, à la rencontre, mode contact comme on dit parfois. Il dit, en deux jours, j’ai rencontré des gens de toutes les générations, écoles primaires, jeunes et ados, maison de retraite, et tout. autant d’atelier que je fais habituellement en six mois !

Plumes de coq, paquerettes et boutons d'or. Merci !

On a joué la première représentation et ça s’est très bien passé. On a eu des retours tellement gentils et généreux. On nous a dit que c’était un beau portrait des villages, qui donne envie, qui est fidèle, qui montre un peu tous les aspects et les générations. C’est ce à quoi on travaille, ce que l’on recherche, alors on est toujours très heureux d’entendre ce genre de retour.
Les gens ont été patients, parce qu’il faisait une chaleur terrible sous le chapiteau.
On repense à Dorothée qui, dans le spectacle Les Atomics parle de la générosité des gens, de tous les cadeaux que l’on reçoit. Aujourd’hui, Monsieur Hoyez a amené pour Flora un sac avec des plumes de coqs combattant du nord, parce qu’il a remarqué pendant la visite de ses poulaillers, le jour de l’interview, qu’elle s’intéressait beaucoup aux plumes. C’est d’une gentillesse infinie. Merci. Sans compter les fleurs que les enfants, Adonis et Clémence, sont allés cueillir à la fin du spectacle. Pâquerettes et boutons d’or. Infinie gentillesse.