Merci(2)

Hier on a joué deux fois. Puisqu’on n’aurait pas pu faire entrer tout le monde à la seule représentation de 18h30. Les gens de l’Atelier Electrique ont eu la bonne idée d’ouvrir une maison en rénovation, au 106 de le rue de la Tossée pour faire patienter les gens avec une bonne soupe et des biscuits et des boissons fraîches. Et du café et du thé. Le film spectacle a duré 45 minutes. C’était trés émouvant de retrouver les habitants du quartier qu’on a rencontrés dans la semaine. Et tout le monde. Tout ce monde qui s’est coupé en quatre pour que la rencontre ait lieu. Merci encore. Merci mille fois.

Merci

On n’a bien sûr pas eu le temps de tout voir ni de rencontrer tout le monde. On est passé à côté de beaucoup de choses et de beaucoup de gens. Mais ce n’est qu’ un début. Ce n’est qu’une étape. Puisque le travail qu’on a présenté hier n’est qu’ une partie infime de ce que représente le quartier de l’Epidème et de l’Union. Ou plutôt ce n’est qu’une approche. Une image-action d’une semaine. Le quartier bouge. On a tout juste entamé les discussions, les conversations. On a tout juste commencé à se faire une idée. A travailler ensemble. A  prendre les contacts. On aurait très envie de retourner voir les gens, de parler encore et encore, de refaire encore et encore le tour du quartier. On aurait envie de revoir tout ce qu’on a dit. On aurait envie de refaire encore et encore des images, des films, des photos, refaire le trajet avec les gens, se donner du temps, beaucoup de temps pour écouter les histoires, revoir les habitants. Chercher ensemble des nouvelles idées. Des nouveaux points de vue, d’autres angles d’attaque. Avec les habitants de l’Epidème, les associations, les ouvriers des chantiers, l’ Atelier Electrique… Continuer pour mieux se rendre compte et rendre compte. Rassembler. Imaginer… Laisser les images et les habitants raconter. Mettre en valeur les habitants et le quartier. Participer. Construire. S’émouvoir. Comme il est dit dans les citations, Rien ne finit, tout commence. Merci.

petit et confortable

Jour J. L’atelier électrique est envahi de notre barda – écrans, micros, ordinateurs, régies, tables de mixage et tout – et paraît tout petit. On a jamais eu une scène si petite, alors on le prend comme un nouveau défi, l’occasion d’essayer une nouvelle forme. Nos hauts tabourets, sur lesquels on grimpe pour lire nos textes, ont trouvé des places dans les encadrements des portes. Ce qui compte, surtout, c’est que ce soit confortable pour le public. Heureusement qu’il y a deux représentations, à 18h30 et à 19h30. Et puis la 106, la maison témoin, transformée par l’équipe, par Thomas, Rachid, Anne, en lieu d’accueil.

à l'épicerie

On est allé à l’épicerie cet après midi, chez Mme Damani. On n’avait plus rien à boire. On a ramené à Mme Minion une photocopie de la photo et l’article que Flora a mis sur elle dans le blog. Mme Minion vient deux jours par semaine passer quelques heures à l’épicerie pour discuter avec les clients. Elle connaît tout le monde dans le quartier. Mr Damani a promis de remettre la photo et l’article à Mme Minion dès sa prochaine visite à l’épicerie.  Flora et Antoine ont passé un moment délicieux à l’épicerie mercredi dernier quand ils ont rencontré Mme Minion qui n’en revenait pas que Flora et Antoine soient si jeunes. Elle trouvait qu’Antoine faisait plus que ses dix huit ans. Elle lui a dit que c’est à cause de la barbe. Et puis tout naturellement elle lui a demandé s’il fréquentait, comme on dit dans le nord. A Flora elle donnait moins de trente ans. Elle nous a souhaité de l’amour et de l’humour dans nos vies… Elle disait toujours en s’adressant à la patronne de l’épicerie, n’est ce pas que c’est vrai Mame Damani?