Mille merci et applaudissements

On voudrai dire merci à la mesure des applaudissements de cette salle si généreuse. Merci mille fois à la mesure de l’accueil qu’on a reçu dans les quatre lycées, Béhal de Lens, Van der Meersch de Roubaix, Zola de Wattrelos, Monnet de Lille. Merci mille fois de nous avoir ouverts vos portes de Lycées, de classes, de CDI, de cantines, d’ateliers, de bureaux, de cours de récré, de préaux, et de nous avoir fait confiance, de vous être prêtés aux jeux, de vous être laissés filmer, photographier, d’avoir joué du théâtre, d’avoir dansé, d’avoir participé à toutes ces choses qu’on a proposé et d’avoir construit avec nous ce spectacle. Alors les applaudissement d’hier soir vous reviennent, naturellement. Mille merci à tous.

inventer de nouvelles façons d'y avoir une place

On a joué hier soir. Dernière représentation. On a toujours du mal à se rendre compte que c’est fini, qu’on part vers autre chose. Angelo, un des élèves qui s’est beaucoup investi, a dit « je ne peux pas croire que c’est fini »… on répond, bien sûr, « rien ne finit tout commence »… mais avec un petit pincement quand même, parce que c’est pas facile de partir. La rencontre a vraiment eu lieu. On s’est sentis utiles. La rencontre avec les élèves, mais aussi des élèves entre eux, entre différents lycées, et puis rencontre aussi des élèves avec le lieu, le théâtre, envie de prolonger et d’inventer de nouvelles façons d’y avoir une place.
Les rencontres, toutes les rencontres. René Char dit, l’art n’est pas un repli sur soi mais c’est être à l’écoute du monde. On est reparti chacun de son côté avec plein d’adolescents dans la tête. Plein de rires, plein de créativité et de vie.

quelque chose qui ne peut pas être figé

Hier, quelqu’un du public, lors du débat après le spectacle, nous a demandé pourquoi on avait choisi de faire du spectacle vivant. Il y a des tonnes de réponses à cela. On a dit que c’était ce qu’on avait toujours fait, que le film est venu après. Que l’utilisation du film c’était pour servir notre propos théâtral. On a dit que la rencontre est importante et le spectacle prétexte à se retrouver. On a rappelé la présence, habituellement dans les instantanés, de lecteurs-élèves au plateau. Envisager le théâtre, le passage au plateau comme la suite d’une démarche. Quelque chose qui s’inscrit dans le temps, qui ne peut pas être figé.

deuxième journée d'ateliers

Deuxième journée d’ateliers. Ça carbure dans tous les coins. Un boulot fou mais le plaisir du travail est toujours là. La rencontre. On a encore fait de nombreux portraits. Des protocoles nouveaux. Des histoires de premières fois. Des histoires d’Antigones. Des porteurs de paroles. Des danses. Des discussions.
Dans une heure, on joue à nouveau le spectacle, pour la dernière fois.