une tartelette au chocolat, des tupperwares et un peu de folklore

Il pleut. On fait les portrait en mettant le grand tissus noir pour protéger la caméra et Jérémie. Le grand tissu noir est devenu un accessoire de veilleur. Il sert aussi pour faire un fond noir aux objets. Et puis éventuellement, il sert d’écharpe quand il fait froid. En mettant le tissu noir sur la caméra, on dirait le dix neuvième siècle. On dirait qu’on fait des photos comme autrefois. Ça rajoute un peu de folklore…
Il pleut encore, et fort. On sonne a une dernière porte. Une dame nous ouvre, il y a des grands éclats de rire derrière elle. Elle nous dit : rentrez, on est en pleine réunion TupperWare. Et effectivement, il y a là une représentante de la marque et six femmes qui discutent et rient, et qui nous accueillent chaleureusement, avec quelques blagues de filles, bien sûr, et beaucoup de bonne humeur. On a la chance de goûter une bonne petite tartelette au chocolat. Et de rire avec elles un petit moment.

des objets, des bocks, des billets, des couteaux, et une calculatrice perfectionnée

On a rattrapé le malentendu de la gym et on est passé faire des portraits. Mais ces dames étaient bien pressées. On a quand même fait quelques images avant de partir en porte à porte au Cattelet, à Flines, pour les portraits en pas-de-porte et les objets. On a fait quelques maisons et partout on a été vraiment très très bien reçus.
Une fillette et son père. Elle s’est fait mal au pied, alors elle n’est pas à l’école. Elle nous montre comme objet un mini-ordinateur. Son père n’a pas trop d’idée, pour l’objet.
Elle lui dit :
– Mais si papa, tu n’as qu’a montrer les trucs de ton travail, tu sais, les papiers que tu corriges !
– Vous êtes enseignants ?
– Oui, en sciences physiques…

Et il nous a montré sa calculatrice, très perfectionnée.
On a rencontré aussi un couple de cuisiniers. Métier passion. Monsieur nous montre son couteau de cuisine. On discute un peu. On demande ce qu’ils aiment faire de leur temps libre, leurs loisirs favoris, et la dame nous dit : Nous, ce qu’on aime, c’est aller au resto. On travaille dans la restauration, et quand on a du temps libre, on va au resto.
Un monsieur, quand on lui demande un objet, nous dit, et si c’est une collection, ça vous va ? On lui dit que oui, bien sûr. Et il nous fait rentrer. Il collectionne les bocks, il en a plus de six cents, de toutes les tailles, de toutes les formes. Il y en a partout. On lui propose d’en choisir un et il prend un bock de trois litres, qui servait de vase dans un bar et qu’il a négocié avec la patronne contre un vrai vase. Une affaire.
Une dame nous dit qu’elle n’a pas trop d’idées pour l’objet, et elle dit qu’elle aime son travail, qu’elle travaille dans une banque. On rit en disant qu’elle peut nous montrer un billet de banque. Elle dit : Oui ! faisons ça ! c’est une bonne idée… mais je n’en ai pas. Alors on lui en prête pour faire la photo.

malentendu, bien entendu.

A midi, à la cantine, on a mangé dans la salle des fêtes. On a croisé les enfants qui sont très curieux de ce qu’on fait là. Et une fois les enfants partis, c’est le club de Gym qui arrive. Il y a eu un malentendu, ils pensaient qu’on allait passer jeudi dernier, mais on était pas au courant. On s’est raté, c’est un malentendu. Mais rien de grave : on va aller rattraper ça tout de suite, et aller les filmer maintenant. Et puis on va ensuite partir en porte-à-porte, pour les derniers pas de porte et les objets.

gaufres et tracts

Ce matin au marché, on était un peu en retard par rapport à notre planning prévu. On avait pensé arriver vers dix heures, mais avec le déménagement de QG, on a été retardé. On a à peine eu le temps de commencer les portraits citations – on a monté notre stand à côté de celui d’Hélène, la fleuriste – les commerçants commençaient déjà a remballer. On a quand même vu pas mal de monde. En se promenant, on a remonté la rue principale jusqu’au stand de gaufres de madame Dujardin. Quand on est arrivé, on s’est rendu compte qu’elle tractait pour nous : à chaque fois qu’elle vendait un paquet de gaufres, elle y ajoutait le tract en expliquant le film. C’est bien gentil.

deuxième semaine et tracto-pelle

Deuxième semaine de veillée. On a déménagé notre QG et on est maintenant à la salle Condorcet. La salle est parfaite. On y a tout ce qu’il faut. Et c’est à deux pas de la salle des fêtes de Flines où on va jouer. Il y a des travaux juste devant, ils creusent des tranchées avec des tracto-pelles, ce qui fait qu’on a eu du mal à trouver. Mais ça y est, on y est et on est bien installés. Ce week end, Martine a bossé comme une folle et elle a fini tous les montages des interviews de la semaine dernière. Mais a peine la matière est travaillée que de la nouvelle matière arrive : Didier est déjà parti faire de nouveaux interviews.