Vienne Sartrouville Vesoul

Ce matin marché de la Place des Indes. On a fait une démonstration de danse et une démonstration d’acrobatie pendant qu’on distribuait des tracts-invitations pour le film-spectacle de la Veillée qui aura lieu jeudi 11 octobre 2012 à 19h30 et vendredi 12 octobre 2012 à 21h au centre dramatique national, place Jacques Brel. On a ensuite allumé notre sono portable et on a dansé sur les valses de Vienne enregistrées dans la nuit par Martine et Didier. Les valses de Vienne et Jacques Brel, la valse à mille temps et Vesoul. On a invité tour à tour les badauds sur le marché à valser avec nous. Pour faire notre stop motion. Une nouvelle séquence pour notre film-spectacle où l’on verra les gens danser. Un petit moment de bonheur. On a tourné pendant des heures. Quand on est rentré au Q.G, on était épuisé et ivre de danse.

Apprentis veilleurs

Ce matin, marché des Indes, Guy danse avec Anaïs, Hervé danse avec Marie L, Didier danse avec une dame, Dorothée avec une petite fille, puis Dorothée et Camille avec un monsieur…Pendant que ça valse, que ça tourne, que Jérémie capture, les rencontres continuent. Norman et Lindsay sont ici avec leurs parents tous les mercredi et samedi, ils tiennent un stand de chaussures. Pendant toute la durée de notre intervention, ils nous accompagnent, distribuent les tracts, incitent les gens à venir danser. Norman danse plusieurs fois, mais qu’avec des garçons! Ensuite, il prend la place de Jérémie et immortalise sa soeur dansant avec Anaïs. Il y a aussi Hassan , qui vend des robes et des tuniques, ce matin ce n’est pas trop ça , les femmes regardent mais ne s’arrêtent pas. Il dit: « ici, elles viennent pour acheter mais surtout pour se retrouver, échanger, c’est un petit paradis pour elles. » Il apprécie notre démarche et on discute longtemps, il regarde les gens danser un grand sourire aux lèvres. Avant de partir, Lindsay et Norman nous demandent si on viendra dans leur école, c’est Karl Marx. C’est tentant…mais Karl Marx, c’est à Bezons…On leur donne rendez-vous le 11 ou le 12, leurs parents nous répondent qu’ils seront là!

danse de magasin

Pendant un après midi complet les danseurs et acrobates sont allé dans les magasins pour danser. Maintenant quand on retourne dans la rue des commerces près de la cité des Indes, on nous reconnaît. C’est devenu notre lieu de prédilection. On y fait du porte à porte pour les portraits chinois. On y fait nos courses. On y discutent avec les uns et les autres. On cultive nos rencontres de personnes à personnes.

komm, tanz mit mir !

On va tenter un stop motion sur le marché, place des Indes, demain matin. Inviter les gens à danser sur les valses de Vienne. On commencerait par une démonstration de danse par Camille et Dorothée et une démonstration d’acrobatie par Matthieu et Joris. Puis on enverrait les Valses de Vienne et on inviterait les gens, les uns après les autres pour un petit pas de valse. Jérémie sera à la manoeuvre avec son appareil photo pour prendre des images rapides et saccadées. Pour recréer le mouvement mais avec un léger décalage (pour le film spectacle de la Veillée). Pour rendre le moment très émouvant. On a fait ça pour la première fois avec Maggie et Gilbert pour l’Aduges, la fédération des maisons de quartier de Dunkerque. Didier se charge de préparer la sono. Martine trouvera les musiques et demain on se rendra tous sur le marché des Indes pour une invitation à danser. Demain après midi on se relancera dans les portraits chinois. On ne s’arrêtera pas en si bon chemin.

le blog et ses photos

Alors que j’étais en train de mettre des photos sur le blog, Didier me demande s’il peut récupérer sa carte, pour son appareil photo qu’il veut emmener avec lui sur le lieu d’intervention des acrobates et danseurs. Je lui dis que je n’ai pas le temps de tout faire en même temps. Didier me dit, Flora, sors de ce corps ! Quand Flora était avec nous, elle s’occupait chaque jour de mettre des photos sur le blog qu’elle savait composer de mille manières. Photographe hors pair. Flora fournissait un excellent travail qui nécessitait qu’on lui laisse le temps de la concentration et de la recherche. Je ne suis pas Flora. Je n’ai pas son savoir faire. Mais j’ai pris une façon qu’elle avait de se comporter. Flora, sors de ce corps !