le tour de Sartrouville avec le mini bus du théâtre

Rue du Berry. On passe devant la place du marché. Au bout de la rue, la mosquée. Et l’aire de jeu. A gauche la salle Marcel Cerdan. Avenue Georges Clémenceau. Cette avenue traverse toute la ville. La civette du Val. Supermarché. Auto-école du théâtre. Eglise Jean XXIII. On traverse le quartier « Le Tonnerre ». On prend la rue Pablo Picasso. On arrive au 8.4. Un quartier tout neuf. On passe devant l’école Joliot Curie, boulevard de Bezon. On prend la direction du Vieux Pays, à droite, rue du Président Roosevelt. On tourne près du gymnase Louis Paulhan. Sartrouville est une ville dont la mémoire est marquée par l’aviation. Rue Guy de Maupassant. Direction ferme Bally. Rue du Champ Mars. Direction la crèche 1.2.3 soleil. Rue Voltaire. On s’engage avenue de la Convention. On longe la voie ferrée. On passe devant la gare RER. A côté du théâtre Gérard Philippe. On remonte le long de la Seine. De l’autre côté on voit l’hippodrome de Maison Lafitte. Et puis la MJC. On tourne à droite dans la rue de l’ancienne mairie. On s’arrête à la boulangerie Pain, Amour et Passion. On achète des baguettes qu’on dévore avant le retour au quartier général de la Bib de rue.

bib de rue

On est installé à la bib de rue. Pour trois semaines. Ce matin on a fait le tour du programme. Interviews. Actions dans les écoles. Sur les marchés. Dans les associations. A la fête des associations. A la gare RER. Cet après midi, on est rentré tout de suite au coeur du quartier. On a rencontré des habitants de partout. Des gens qui mettent la culture au service de la rencontre, de l’ouverture et de l’épanouissement. Beaucoup de bénévoles dans toutes les équipes  associatives et culturelles font la vie du quartier. La responsable de Femmes d’Afrique nous dit qu’il ne faut pas avoir trop de problèmes au quotidien pour être bénévole…

2, rue Martin Luther King

Ça y est, première journée à Sartrouville. Arrivée compliquée pour certains, problème ou incident voyageur on ne sait pas bien, en tous cas: plongée immédiate dans le bonheur des transports en commun…Mais tout le monde est là, 10 heures tapantes au 2, rue Martin Luther King, siège de l’association Bib de rue qui accueillera notre QG pendant ces trois semaines. Jeanine, qui dirige le lieu nous ouvre les portes et nous invite à nous installer où on veut, comme on veut…D’ordinaire les locaux accueillent des enfants autours d’ateliers lecture, nous verrons d’ailleurs un groupe demain. Jeanine nous  prévient que dehors, les jeunes assurent la protection du local, ils sont prévenus de notre présence, donc on ne risque rien de rien. On peut donc quitter notre QG en toute quiétude pour rejoindre la cantine du CDN…excellente! L’après midi, c’est parti pour les rencontres, le planning est chargé. Les interviews s’enchaînent, Hervé danse pendant le temps de la récréation pour les enfants de l’école Joliot Curie…Binta qui est en grande section, copie tous ses gestes, puis finit par refaire la chorégraphie toute seule devant la caméra de Jérémie. Martine distribue les flyers qui annoncent la veillée, ils en veulent tous, en partant un petit garçon nous lance: Au revoir et merci pour le papier.

Y a une route, tu la prends, qu’est ce que ça coûte ? Avec des fruits plein le paysage !

On change de chapitre. On ouvre la page de Sartrouville. Quelques manipulations informatiques et tout ce qu’on va noter sur le blog dans les trois prochaines semaines va constituer une nouvelle rubrique, qu’on appellera Veillée # Sartrouville. Et dès demain matin on investit le local qui nous servira de Quartier Général et dans l’ après midi on ira par les rues, les immeubles, les montées et les descentes de la ville, à la rencontre de tout le monde. Pour créer à l’infini des rencontres de personnes à personnes. Avec notre fabrique de théâtre itinérante. Les comédiens, acrobates, danseurs, plasticiens, vidéastes de HVDZ. Et tous les habitants de Sartrouville. On est quelques uns à arriver ce soir sur Sartrouville. Studios, appartements, gîtes, hôtels. Nos chez nous des prochaine semaines. Nos à la maison des Veillées. C’est toujours une surprise. Et toujours un casse-tête pour les organisateurs. On sait bien ce que c’est parce qu’on est confronté aux mêmes difficultés quand on répète à la Base, à Loos en Gohelle. A chaque fois pareil, à chaque fois complètement différent.