échange vivant

Au collège Jean Moulin, rencontre avec un groupe de sport, de danseuses et un danseur. Échange. Ils ont montré leur chorégraphie, qui était très belle. Grande variété de mouvements, très sensible. Belle occupation de l’espace. Des formations. Du dessin dans l’espace. Du Bagouet, du Découflé dit Dorothée. Très belle écoute, et investissement, et sensibilité. La prof fait un travail admirable, très à l’écoute de ses élèves.
Ensuite ce sont les artistes d’HVDZ qui ont montré des danses et ont proposé de faire ensemble un petit bout de hip hop. Ils ont appris très vite.
Un beau moment d’échange vivant. Qui s’est terminé par un adage. On se disait qu’on aurait du demander (pour avoir le temps de préparer) aux jeunes danseurs de participer à la Veillée en leur apprenant l’adage de la fin du spectacle.

Monsieur Caby

Ce matin, rencontre avec Monsieur Caby, chez lui. Didier l’avait interviewé cette semaine. Tout le monde a été très bien reçu – surtout Marion, dit Didier. Il y avait un photographe de la voix du nord qui a mis en scène les membres d’HVDZ autour de Monsieur Caby. Avec reflets dans le miroir. Monsieur Caby a 81 ans, mais il dit 52, puis 62… il est polisson. Il fait des clins d’œil. Conversations entre lui et Didier, sur le vin et les vaches rouges.
Quand les danseurs proposent une danse il dit : ne vous fatiguez pas ! et puis il envoie Marion à la cave pour chercher deux litres de bière. Elle fait un équilibre devant la porte de la cave, et il clame Repos ! Dorothée est émue. Elle en rêve comme grand père. Après une bière tous ensemble, Guy a été envoyé à la plonge. Le photographe était content de ses photos, les danseurs contents d’être là, et Didier aussi, et aussi Sans doute, monsieur Caby était content.

onzième jour de veillée

Pour rentrer on est parti dans le mauvais sens. On s’est retrouvé à Denain et Somain. Cet après midi on a multiplié les propositions avec les habitants. On est allé dans les commerces de Lallaing. Gilbert et Pierre de l’Hippodrome de Douai qui sont les initiateurs du projet avec Guillaume, Mous, Madeleine et Nathalie sont passés nous rendre visite dans les magasins de Lallaing et au QG de Flines. En fin d’après midi Isabelle de Flines nous a apporté des gâteaux de la pâtisserie dans laquelle on a dansé ce matin. Romain, notre technicien magicien était trop malade et il a du céder sa place à Jean Louis un autre technicien magicien. Ce soir, on était tous très fatigués, alors on a quitté Flines et Lallaing un peu plus tôt que les autres jours. Demain à partir de 17h, on monte le film spectacle dans la salle des fêtes. Mais on s’est donné rendez vous à 10H au QG pour continuer nos actions de partage de création et d’imaginaire avec les habitants de nos chères villes de Lallaing et de Flines les Râches.

il y a les clémentines

Il y a la pluie et la boue. Les travaux. Il y a Didier chez la coiffeuse, avec sa chapka. Il y a les blagues de Didier. Il y a les catering luxueux. Il y a les cantines. Il y a les enfants des cantines. Il y a Romain technicien-magicien grippé. Il y a un enfant, au supermarché qui dit « maman regarde, c’est ceux qui ont mangé à la cantine ». Il y a Mattéo et les dinosaures. T-rex qui tape au carreau. Il y a le fil sous la pluie, faute de neige. Il y a les commerçants. Il y a les gens qui travaillent sans arrêt dans les tranchées devant le QG. Il y a les pâtisseries de Dubus d’Isabelle. Les clémentines délicieuses. Il y a Joseph en porte à porte, si attendrissant. Il y a tout les sourires. Il y a le Cattelet, et il y a Bois Duriez, il y a les centres villes. Il y a les fermes. La ferme qui a changé de commune. Le sourire du grand père. Coquin, malin, très malin, le grand-père. Il y a Sylvain le gentil directeur. Il y a les journalistes qui observent et ceux qui devancent. Il y a la variation des QG , déménager, et les changement de salles des fêtes. Il y a le plaisir d’être là.

Il y a vous

Porte à porte dans Lallaing. On est très bien accueillis au tabac, aux fruits et légumes, chez l’opticien et à la cyberase.
A la cyberbase – qui est à l’entrée du service jeunesse – on retrouve la directrice du centre aéré qu’on a rencontrée ce matin à Bois Duriez.
L’opticien accepte avec joie qu’on offre une danse, mais il dit : c’est dommage, il n’y a personne ! et on lui dit : il y a vous.
Au tabac, ils sont souriants et disent, ravis : c’est bien la première fois qu’on a un spectacle pour nous tout seuls ! Une dame rentre à ce moment là, et ils lui disent en souriant : Désolés madame, mais là, on regarde le spectacle, va falloir attendre !
Et la dame, souriante aussi, ne se plaint pas et regarde la danse.