Dal Magro, Depienne, Jacques et Nicolas

Ce matin on est allé voir madame Bastien, qui nous a parlé de son activité bénévole en accompagnement en soin palliatif. A la fin de l’interview, on a fait les portraits Chinois avec elle et son mari. Ils ont dit que si Lallaing était un film, ce serait sans doute Germinal, et puis une chanson Les Corons, et pour les prénoms, ils ont donné des prénoms des seigneurs de Lallaing, qui justement, correspondent aux prénom de leur père et de leur fils. Jacques et Nicolas. A la fin, ils nous ont montré des objets qu’ils aiment. Des Sulfures magnifiques, toute une collection. Ces boules en verre avec des motifs. Elle nous en a montré un à l’intérieur duquel on pourrait croire qu’il y a une méduse magnifique. Et puis ils ont montré des œuvres de poterie et de sculpture métal. Que des artistes locaux. Leur potier favori s’appelle Dal Magro. Il fait des jarres et des amphores, de grands récipients vernissés. Il a son atelier à Guesnain, où il organise parfois des portes-ouvertes. Les sculptures en métal sont de Philippe Depienne. Il faisait – mais il a arrêté – toutes sortes de sculptures figuratives à partir de bouts de métal de récup, des plats à gâteaux, des bouts de carrosserie, etc.

Valérianes

On est allé voir une répétition de danse de l’association des Valérianes. Les Valérianes, parce que l’animatrice, qui fait danser une centaine d’enfants et ados, s’appelle Valérie. Il y a cinq groupes de danse et une quantité impressionnante de bénévoles qui s’occupent de la buvette, de la sono, des costumes. Les costumes sont très importants, toujours renouvelés, à chaque Gala. Quand on arrive, on est étonné de voir autant de monde. Il y a des parents qui regardent, d’autre qui cousent pendant que les jeunes filles dansent. C’est vivant et chaleureux. Les gens sont souriants.

hier soir avant le départ de l'harmonie pour loos-en-gohelle

Hier soir on a vu partir les musiciens de l’harmonie, tous habillés en mineur qui partaient (ça ne s’invente pas) à Loos en Gohelle, au 11/19 pour la diffusion du film de Frédéric Touchard, la fanfare ne perd pas le nord. On est installé au 11/19 à Loos en Gohelle depuis bientôt quatorze ans. Et neuf années de Veillées. Jérémie a fait une série de portraits filmés de chacun. C’est comme une photographie mais c’est légèrement différent puisque c’est de la vidéo. La personne filmée ne bouge pas, ce qui fait qu’on pourrait aussi bien croire que c’est une photographie. Mais à y regarder de très près, on voit que ça bouge. L’immobilité impossible. On est à la frange, à l’interstice, à la marge. Légèrement décalée. Un endroit un peu vague, indéterminé. Comme entre le rêve et la veille. On croit rêver encore mais plus tout à fait…

les dames de service

Oh comme elle sont aimables les dames de service de l’école Dunant ! depuis notre arrivée, elle sont aux petits soins, et toujours souriantes. On se dit, c’est vraiment une belle équipe d’accueil. Elle se soucient de savoir si nos repas sont bien arrivés, s’il y a ce qui faut. Et puis elles les font chauffer, mettent la table et font la vaisselle. On les remercie vivement et elles disent, oh c’est avec plaisir, on est pas à cinq assiettes près… Et quand il y en a trop, et qu’on laisse des plats, elles les amènent a des gens qui en ont besoin.
Aujourd’hui c’est mercredi. Il n’y a pas école, mais il y a le centre aéré. Douze enfants à la cantine. Et nous.

moi pour lui et lui pour moi !

Un peu plus haut dans le quartier, dans la partie où les maisons sont neuves, on a rencontré un couple assez âgé, très gentil. Quand on a demandé au monsieur s’il pouvait nous montrer un objet important, quelque chose qui compte pour lui, il a dit, ma femme ma femme ma femme. Et il a appelé sa femme et elle a dit : un objet important ? moi pour lui et lui pour moi ! mais on a insisté en disant : mais vous n’êtes pas des objets ! alors ils nous ont montré les cadres avec les photos de leurs deux petits enfants.