Le fil de fer auto-porté est installé dans la salle de gym de l’école Brossolette. Pour l’intervention des acrobates et danseurs. Cette après midi on joue devant les primaires. Madeleine de l’Hippodrome de Douai est avec nous. On joue à l’école et puis après on va rendre visite aux aînés de Lallaing à l’espace Scalfort. On installe des tapis sous le fil. Ce fil avait été conçu pour une intervention du centre national des arts du cirque à Beaubourg à l’occasion de l’exposition Calder. On répète avant l’arrivée des enfants. On occupe le terrain. On occupe la récréation. Les enfants arrivent. Jérémie place la caméra près du fil. Le spectacle commence. Iffra, Marion, Dorothée et Camille prennent possession de l’espace. Au ras du sol. Puis debout ils dansent le hip hop. A quatre. En carré. Puis par deux. Dorothée et Camille enchaîne en duo. Les enfants regardent. Attentifs et concentrés. Ils n’en perdent pas une miette. Puis vient Iffra qui danse seul. Lentement. Les enfants rient. Iffra fait la vague. Il fait le robot. Il fait le mur. Il perd sa casquette. Rires. Marion prend le relais. Sur le fil. Elle se pend au fil par les pieds et par les mains. Elle se retrouve à cheval sur le fil. Puis allongée. Ensuite elle marche sur le fil. Elle glisse. La structure auto-portée réagit aux mouvements de Marion sur le fil. Le spectacle se termine. Applaudissements. Puis les enfants interviennent et posent mille questions.
Veillée # Flines les Raches et Lallaing
Iffra Mairie Lallaing
atomics
Réunion technique pour les Atomics à Loos en Gohelle avant de reprendre la route pour Lallaing et Flines les Raches. Les Atomics, c’est un spectacle qui fait la synthèse de toutes les Veillées qu’on a réalisées depuis 2003. Ce spectacle sera créé à Culture Commune à Loos-en-Gohelle les 9 et 10 février 2012. A l’endroit même où l’harmonie de Lallaing s’est produite mardi dernier. Un spectacle avec acrobates et danseurs. Forcément. Et des témoignages. Des prises de paroles d’habitants d’ici et d’ailleurs sur la vie, l’art, la culture. Qu’est ce que c’est un art populaire? Qu’est ce qui est légitime et qu’est ce qui ne l’est pas? Et pourquoi? Qui décide? Et comment?
agriculture de maternelle
Il y a Lallaing lundi matin
Il y a les rires et les questions des tout-petits. Il y a le fil à monter, à transporter. Il y a des clémentines, des lions et des kit kat. Il y a de la soupe. Il y a la cantine, et les adorables dames de service. Il y a la pluie, le vent, le froid glacial. Il y a des dessins, des peintures, des images partout. Il y a le quartier triste, les centres bourgs, la campagne. Il y a le camion de pompier de Marion. il y a les portails ouverts et les gens pas méfiants, de la confiance. Il y a deux QG, un changement en vue. Il y a Flines et Lallaing, Lallaing et Flines. Il y a les petites danseuses des Valérianes, les maman couturières. Il y a les pigeons, les animaux. Des zébus, des kangourous, des lamas, un paon blanc. Il y a les voitures et les trajets, par-ci, par là. Il y a les danses et les répétitions. Il y a le marché qui n’existe pas. Pas le matin en tous cas. Il y a Lallaing lundi matin.
Iffra et le joyeux public
tout mélanger
Ce matin, on est allé à l’école maternelle de Flines . Iffra, Marion et Dorothée sont arrivés hier soir et Camille ce matin. A dix heures et quart, dans la grande salle de sport, on avait monté le fil de Marion, et les soixante dix enfants sont arrivés. Ils ont bien aimé le spectacle, et posé plein de questions. Des questions de tout-petits :
– Mais, c’est pas vraiment des acrobates, parce que d’habitude, les acrobates vont plus haut ?
Sur le film de la Veillée, Jérémie a expliqué qu’on mélangeait plein d’images :
– Et comment vous allez tout mélanger ?
– Et bien on met toutes les images dans l’ordinateur, et après on choisi lesquelles on met, et dans quel ordre.
– Et comment vous les rentrez, les images, dans l’ordinateur ?
On y retourne cet après-midi pour faire ce même petit spectacle devant les primaires.
le bonhomme en pain d'épices
passion pigeons
On vient de rencontrer Philippe Labbe, il est kiné et aussi (et surtout ?) colombophile. Il nous a parlé avec passion de ses pigeons, du plaisir de les élever. Il raconte comment se déroulent les concours mais il dit que le vrai plaisir, c’est l’élevage. Mais quand même, les concours, c’est important. Il dit qu’il se souvient de chacun des retours de ses pigeons qui avaient fait Barcelone, le concours international.
Il aime les pigeons depuis toujours. Il raconte que son frère et lui, à la ferme de son enfance, se partageaient les corvées et qu’il devait s’occuper du pigeonnier, des pigeons de bouche. Et un jour il a trouvé une femelle baguée dans le pigeonnier, et que son père lui a alors raconté ce qu’était la colombophilie. Et il n’a dès lors plus pensé qu’à ça. Il dit qu’une partie de son cerveau est en permanence consacrée à sa passion. Mais il n’y a pas que les pigeons : il y a ses chiens et chats, ses moutons, ses poules et coqs. Il aime les animaux et les gens. Il pétille.
Pas-de-couloir Brossolette





