Retour sur… Instantanés Grand Bleu

Quel bonheur quel bonheur vraiment de voir arriver les bus, hier, à 14 heures. Parce qu’il y a ces agréables moments où, dans les lycées, on fait connaissance, et puis cette descente du bus, c’est se revoir après s’être rencontré. On a pensé les uns aux autres, on s’est même manqué, et là on se revoit. C’est une fête. Et de voir les quatre lycées réunis, quelle fête !
Angelo, Rachel, Delphine, Sorry, Manu, Laura, Edwin, Blandine, Amandine, Margaux, Robin, Abdelnour, Melissa, Cindy, Marine, Benamar, Pauline, Guillaume, Medhi, et Martine, et Corine, et Laurence… et tant d’autres encore.
On a bossé comme des fous entre 14 heures et 22 heures. On a accueillis les lycéens puis fait les ateliers, puis le spectacle, et puis on est repartis, encore, chacun de notre côté. Avec encore plus d’au revoir et de grandes embrassades que la dernière fois. On se console parce que certains d’entre eux reviennent jeudi, et aussi parce que jeudi, on sait qu’on reverra ceux que l’on a pas encore revus…

On a passé une super journée. On a tous travaillé comme des fous. C’est très gratifiant. Les lycéens allaient d’une action à une autre pendant tout l’après midi. On a fait plein de choses et discuté énormément les uns avec les autres. Une vraie ruche. On a fait plein d’inventions. Des photos de groupe, des visages et des mots. Des paroles, des groupes de paroles. Des porteurs de paroles. Des dazibaos. Des affichettes crées par les lycéens tout au long de la demi journée, d’après la question, l’art, ça sert à quoi?. Le bal des Antigone. Les rêves dansants. Le hip hop et les phrases dansées. Et plein d’installations vidéo et d’expo photos… Et ce soir le film des quatre instantanés. Le public a beaucoup ri. On n’a pas vu le temps passé. Pourtant on est cuit mais heureux.

Béhal / Lens
Van der Meersch / Roubaix
Zola / Wattrelos
Monnet / Lille
On pourrait imaginer une cartographie de la région à partir de ce que les lycéens nous disent. A Partir de ces quartiers qu’on a sillonnés, de ces écoles, collèges, lycées, des ces villes et villages.
On pourrait imaginer une litanie, une sorte de collection des mots de lycée. Cantine, récré , DS, bep, et tout.
On pourrait imaginer essayer de se souvenir des prénoms des lycéens quand, demain, ils rentreront dans la salle, comme une performance, devoir se rappeler des prénoms de chacun, les connaître par cœur, pour les accueillir un par un. Comme une vraie performance de cirque, mais avec la mémoire.
On pourrait imaginer mille choses encore et encore. Sillonner, se souvenir, accueillir, rencontrer, raconter. Encore et encore.
On est heureux d’être là.

On a fait une visite rapide de chaque atelier. L’occasion de faire un protocole photo ensemble, avec accessoires.
L’équipe d’HVDZ.
Et puis après on a fait un filage pour le film spectacle. Lecture des textes. On va faire encore quelques changements. Intervertir des séquences. Demain, ça va enchaîner non-stop, alors on a décidé de se retrouver plus tôt pour encore faire un dernier filage.
Et accueillir tout le monde, et les ateliers, et des discussions, et le film-spectacle, et des discussions.

On est arrivés ce matin au grand bleu. On s’est retrouvé après une dizaine de jours où chacun était parti de son côté. Mais il s’est passé par mal de choses, des réunions préparatoires, des choses qui avancent. Faut dire qu’au bureau, ça n’arrête pas. Il y a eu un boulot de fou. Quand on est arrivé ce matin, Maggie et Anne-Charlotte nous ont tout bien expliqué. Elles sont au courant de tout et ont pensé à tout. On est parti chacun dans notre espace pour aller préparer nos ateliers. Porteurs de parole / Antigone / Portraits / Rêves dansants / Protocoles photo. Être prêt à recevoir les lycéens demain, à 14 heures, quand ils descendront du bus, et jusqu’au soir, vers 21h ou 22h, quand ils repartiront. On est impatients et curieux. Et heureux, aussi, de les revoir, de les retrouver après les semaines ou les mois qui se sont écoulés depuis nos passages dans leurs lycées.