la dernière heure

De 16 à 17h après avoir arpenté le lycée dans tous les sens, on est parti avec Martine dans une classe de BPHE.Quand on entre dans la classe, on sent que c’est la fin de la journée, et que tout le monde commence à être fatigué, mais on passe un moment superbe. Quelques filles refusent d’être filmées mais en majorité elles passent devant la caméra avec le sourire, et le plaisir de réinterpréter les réponses des autres. Elles sont joyeuses et enjouées, elles sont aussi lumineuses que cette belle journée.

Pendant que Matine prend les réponses, les professeurs m’expliquent que les élèves ont créé des livres à partir du conte du Petit Poucet, chaque livre sera jugé en comité de lecture, « un comité très sérieux » où chaque classe de français lit tous les livres et les jugent selon des critères très précis. L’année dernière c’était la classe de troisième qui avait fait ça, ils avaient écrit des policiers dont l’action devait absolument se passer à Lille.

Et les mille façons de participer

Il y a toutes les pendules du lycées qui ne sont pas à la bonne heure, ni à la même heure.
Il y a les fraises d’Espagne et la culpabilité de les manger à cause de We feed the world. Il y a le Japon et toutes les conséquences. Il y a la guerre. La Libye. Il y a le café. Il y a les profs. Il y a la rue de Dunkerque, où les élèves restent au soleil, entre midi et deux. Il y a l’enthousiasme, les élèves qui sont faciles à convaincre, ceux avec qui il faut insister un peu, ceux avec qui il faut insister beaucoup et ceux avec qui ce n’est pas la peine d’insister. Et il y a les milles raisons, valables et non-valables, de participer ou pas. Et les mille façons de participer. Il y a la nécessité d’être toujours souple. Il y a la joie quand un non se transforme en oui. Il y a les portraits au soleil, dans la cour. Il y a un lycée tout petit. Il y a les ateliers, avec un couloir dégradé. Enfin, pas dégradé du tout, mais peint en un beau dégradé de bleus jaunes verts. Il y a les fenêtres en haut des couloirs des salles de classes et les petits bons qu’il faut faire pour voir ce qui se passe dedans, ou dehors. Il y a le CDI, calme. Il y a l’aquarium internet. Il y a le premier étage, le deuxième étage. Il les entrées de Didier. Ah ah ! Il y a les blagues de Didier. Il a les heures de récré. Il y a l’heure de la sortie. La première journée qui s’achève. Il y a, comme toujours le plaisir d’être là. Le plaisir de revenir.

fin du premier jour

On finit le premier jour à Jean Monnet. On est allé dans plein de classes. On a rencontré plein de monde. Le lycée est très accueillant. On a fait mille activités. De la danse. De la vidéo. Du théâtre. Des photos. Des portraits avec citations. Des portraits chinois (les trois questions qu’on pose à toutes les classes: est ce que ça signifie quelque chose pour vous d’être de Lille (Bois Blanc) ou des environs? Si vous pouviez changer quelque chose dans le lycée? Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde?). On continue demain. Demain, c’est Antigone et les rêves dansants. Et de la danse encore. Et du théâtre. On a eu plusieurs classes plusieurs fois dans la journée pour plein d’activités différentes. Fin du premier jour. On a parcouru des kilomètres et des kilomètres à Jean Monnet.

protocole photo vite vite

De classe en classe pour le protocole photo. Et ça marche vraiment bien. Avec les 2Bphe et les 1Mhl.
Photos dans la cour, au soleil, dans le foyer, dans les couloirs, les escaliers. Photos en ligne, en fleur, en étages, en daltons.
Ils sont impatients de voir leurs photos sur le blog alors vite, on se dépêche d’en publier certaines, et pour le reste, il faudra attendre jeudi, pour les voir pendant le spectacle.