Et les mille façons de participer

Il y a toutes les pendules du lycées qui ne sont pas à la bonne heure, ni à la même heure.
Il y a les fraises d’Espagne et la culpabilité de les manger à cause de We feed the world. Il y a le Japon et toutes les conséquences. Il y a la guerre. La Libye. Il y a le café. Il y a les profs. Il y a la rue de Dunkerque, où les élèves restent au soleil, entre midi et deux. Il y a l’enthousiasme, les élèves qui sont faciles à convaincre, ceux avec qui il faut insister un peu, ceux avec qui il faut insister beaucoup et ceux avec qui ce n’est pas la peine d’insister. Et il y a les milles raisons, valables et non-valables, de participer ou pas. Et les mille façons de participer. Il y a la nécessité d’être toujours souple. Il y a la joie quand un non se transforme en oui. Il y a les portraits au soleil, dans la cour. Il y a un lycée tout petit. Il y a les ateliers, avec un couloir dégradé. Enfin, pas dégradé du tout, mais peint en un beau dégradé de bleus jaunes verts. Il y a les fenêtres en haut des couloirs des salles de classes et les petits bons qu’il faut faire pour voir ce qui se passe dedans, ou dehors. Il y a le CDI, calme. Il y a l’aquarium internet. Il y a le premier étage, le deuxième étage. Il les entrées de Didier. Ah ah ! Il y a les blagues de Didier. Il a les heures de récré. Il y a l’heure de la sortie. La première journée qui s’achève. Il y a, comme toujours le plaisir d’être là. Le plaisir de revenir.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.