EN VRAC…

Lundi prochain à 19H, au Théâtre de l’Echangeur à Bagnolet aura lieu la lecture du texte de Nadège qui sera celui de notre prochaine création:

« NO BORDER »!

Nous sommes très heureux de ce texte et nous aimerions partager cela avec vous. Alors si vous êtes disponibles et, sur Paris le 12, bienvenu-e-s!

Le lien pour réserver est ci-dessous.

NO BORDER

Lucien jouera Eperlecques le 15 février à LA RICHE près de Tours. C’est la compagnie Cano Lopez qui nous invite. Une belle tournée d’Eperlecques se profile en 2019 suite à notre passage à Avignon. On vous en dit plus très vite.

Et puis dès le lundi 12 également, Didier et Marie seront aux chapiteaux Turbulents pour la reprise du travail autour de l’histoire de la folie de Michel Foucault: Trouble(s) avec nos ami-e-s Les Turbulents.

Guy les rejoindra le mercredi pour finir la semaine.

Alors si vous voulez nous voir, on sera du côté de la capitale les 15 prochains jours.

Anamnesis à la recherche du temps perdu et Passer muscade

Le dernier spectacle qu’on a fait avec le théâtre du Prato, s’appelait les Muscades de la Guerliche. C’était tiré des contes d’un buveurs de bière. On a monté la pièce tandis que la troisième chaîne faisait un documentaire sur cette aventure et nous filmait tout le temps des répétitions et des représentations. On jouait dans une cour de ferme et on dormait dans une école désaffectée. Nous dormions par terre et on se lavait dans des petits lavabos. On passait des longues heures au bar du village. On écoutait Louis Chedid, ainsi soit il. On est resté plusieurs semaines sur place, dans le Douaisis, à Féchin. Le jour du spectacle, il a plu à torrent. Nos maquillages dégoulinaient et il faisait un froid de canard. Jean Pierre avait voulu reprendre d’autorité le rôle de la Guerliche au dernier moment pour le tournage  des représentations mais le réalisateur de la télé s’y était opposé. Pas étonnant que la Guerliche ait quitté le Prato.

Lampiste, em’ tiote lampiste, em’ lampe al va bien mais mi chu triste.

Y a du solel mais y fait frod. On est rintré d’Paris, on est matt (qui vient de l’allemand matt qui veut dire épuisé). On est à la recherche de salle pour répéter et jouer No Border. On va devoir monter le décor dans le futur estaminet du 11/19 parce qu’il n’y a plus une salle de libre à Culture Commune. Dans le nef (la grande salle de C.C) a été installé un nouveau et somptueux grill. Ça change tout. Tout est possible à Culture Commune maintenant, on peut y installer tous les décors du monde et en particulier les agrès de cirque, comme les trapèzes. Les espaces de C.C sont très demandés et le foisonnement des compagnies émergentes trouve ici la possibilité d’expérimenter des nouvelles formes de spectacles vivants. On découvre chaque semaine des nouvelles têtes, des jeunes artistes qui se relaient dan les salles de répétition pour des résidences de plusieurs semaines. C.C est un lieu privilégié de la création contemporaine, et de l’art partagé.

EST CE QU UN NOUVEAU MAI 68 SERAIT EN PRÉPARATION ?

Bon… là, hier, on était à Paris avec Marie pour participer à une réunion du Syndeac. De 17h à 21h sur les projets artistiques qui se fabriquent avec les gens qu’on rencontre ici et là sur des territoires particuliers. Ça fourmille d’idées et de réalisations artistiques (On est très surpris que le Syndeac s’intéresse aujourd’hui à ces pratiques puisqu’il n’y a pas si longtemps de ça encore, tout cela n’était pas pris en compte en tant que démarche artistique. Surtout par le Syndeac). Marie Josée Malys (présidente du Syndeac) dit fort bien l’urgence, dans le contexte politique, économique ambiant, pour chacun.e de se questionner, d’agir, de tendre la main, de briser les murs pour agir ensemble, tous publics confondus. L’oeuvre d’art appartient à toutes et tous et doit être fabriquée par tout le monde. On pourrait imaginer que l’association Artfactories/Autreparts (qui est à l’initiative des premiers regroupements d’artistes travaillant dans les lieux dits intermédiaires sur des formes artistiques incluant les populations. cf leur site internet) et toutes celles et ceux qui participent de ces pratiques et qui se sentent concerné.e.s par cette volonté de transformation sociale et politique (dont le Syndeac), se retrouvent et se regroupent pour mettre en place une coordination internationale des lieux de résistance.

Ça vous file entre les mains

Ça s’en va et ça revient, c’est fait de tout petit rien, ça se danse et ça se chante comme une chanson populaire... Nietzsche et Claude François voyaient la vie de de la même manière ;  ils nous parlaient de cette sensation d’avoir déjà vécu un instant de vie que les neuro-scientifiques appellent l’épilepsie neuronale. C’est aussi ce qui va déterminer la révélation chez Nietszsche, lors d’une promenade à Sils Maria (Suisse), de l’éternel retour. La vie reviendrait de façon identique à perpétuité, comme nous l’avons toujours vécue (Pour ma part une perspective qui n’est forcément  joyeuse). Deleuze avait interprété l’éternel retour comme une vie qui reviendrait de manière quasi similaire mais en mieux. Mais chez Nietzsche, il s’agit du retour du même dans ses moindres détails.

On est lundi matin ?

En route pour Béthune, direction Le Palace pour demander un soutien pour No Border. Et puis on ira au bureau, parler d’argent, de budgets, des devis des différentes actions et spectacles en cours et à venir.

On intervient demain soir sur les droits culturels et une expérience en particulier ; celle de Valenciennes, Nickel avec le Phénix. Nous parlerons devant les adhérents du Syndeac, syndicat des patrons des moyennes et grosses entreprises culturelles (pour la petite histoire, nous sommes au Synavi, syndicat des patrons des petites et toutes petites entreprises culturelles) . La réunion a lieu au théâtre de la colline à Paris, il faut préparer le discours.