Ça s’en va et ça revient, c’est fait de tout petit rien, ça se danse et ça se chante comme une chanson populaire... Nietzsche et Claude François voyaient la vie de de la même manière ; ils nous parlaient de cette sensation d’avoir déjà vécu un instant de vie que les neuro-scientifiques appellent l’épilepsie neuronale. C’est aussi ce qui va déterminer la révélation chez Nietszsche, lors d’une promenade à Sils Maria (Suisse), de l’éternel retour. La vie reviendrait de façon identique à perpétuité, comme nous l’avons toujours vécue (Pour ma part une perspective qui n’est forcément joyeuse). Deleuze avait interprété l’éternel retour comme une vie qui reviendrait de manière quasi similaire mais en mieux. Mais chez Nietzsche, il s’agit du retour du même dans ses moindres détails.