Actualité
Pendant ce temps, tout là-haut.
Travailler dans le bois, c’est en dents de scie.
Flocon vert – Chalmazel, station quat’zaisons
La plaine, vue de la station
La plaine, vue de la station. Et entre les deux, le bourg forcément.
Il y a une question qu’on a posée souvent lors des conversations filmées pour la fabrication du film-spectacle :
« Quelle est la relation entre la station de ski et le bourg de Chalmazel ? »
Et la réponse commençait souvent par :
« Ah, la relation entre le bourg et la station : un grand débat… »
Vert et gris – jour d’orage
répétition à la salle des fêtes de Chalmazel
ruraux de la montagne
En répondant aux questions du portrait chinois, on raconte finalement beaucoup de choses sur son village.
– Si Chalmazel-Jeansagnière était un plat cuisiné, ce serait quoi ?
– Oh, quelque chose qui a l’air doux au premier abord, mais qui finalement est un peu amer ou un peu piquant.
– Ah bon ?
– Oui, ce n’est pas si facile. Au début on a l’impression qu’on est bien accueilli, et puis au fur et à mesure, on s’aperçoit que ce n’est pas si évident, on peut vous faire comprendre que vous n’êtes pas vraiment d’ici.
Il y a des gens, qui sont là depuis 40 ans et qui continuent à se définir comme des pièces rapportées.
Les gens de Chalmazel-Jeansagnière ont envie que des gens ‘de l’extérieur’ viennent chez eux, « parce qu’on n’est plus assez nombreux », « pour que les commerces puissent continuer à vivre », « pour que le services ne disparaissent pas ». Mais souvent ils rajoutent qu’il faudrait « un peu plus de monde, mais pas trop trop quand même ».
On nous parle de la frontière du col du Béal, de l’autre côté c’est l’Auvergne.
On nous parle de la frontière entre les résidents à l’année et les résidents secondaires.
On nous parle de la frontière entre la plaine et la montagne. Quand on n’est de la plaine, ce n’est pas pareil. Et même si on vient vivre à la montagne, on reste ‘quelqu’un de la plaine qui est venu à la montagne’.
On nous l’a dit :
– Nous les ruraux de la montagne, on est un plus renfermés que les ruraux de la plaine, mais c’est comme ça.
Chalmazel-Jeansagnière, au croisement des idées
Des gens sont passés au Q.G , à côté de la bibliothèque, pour regarder les montages de différents interviews. La date fatidique approche ; demain, on rend la copie. On joue trois fois, demain matin à 10h et dans l’après-midi, à 14h et 19h30. On a chronométré le montage : une heure et trente minutes exactement. Quinze minutes sont consacrées au travail commandé par les architectes : on a posé deux questions à tous ceux et toutes celles qu’on a rencontré-e-s e dans le cadre du projet des architectes sur Chamazel-Jeansagnière : Quels sont les atouts du territoire ? Quels sont les liens entre la station de ski et le bourg ? Comme une démarche participative. On s’était mis d’accord avec les architectes, paysagistes et urbanistes pour établir des croisement dans nos démarches respectives.
monter dans cette affaire ?
On raconte qu’on a pris le télésiège pour aller jusqu’en haut, que c’était beau.
Et ce matin, un des ouvriers qui travaillaient derrière la scierie nous a répondu :
« Ah oui. Oh… Moi j’aime pas bien monter dans cette affaire. »