Une semaine s’achève ; comme un wagon d’un train long comme le temps, qui roule lentement, chargé de matières dangeureuses, il avance, pourtant on pourrait penser qu’il est immobile.

Aujourd’hui, Lucien, notre jeune artiste associé dans le cadre d’un projet initié par la Direction des Affaires Culturelles, ce qu’on appelle un Pas à Pas, nous a fait la surprise de nous inviter à une étape de travail en compagnie de sa dramaturge et amie Aurore. 3/4 d’heure de présentation sans fausse note. On est resté suspendu à ses lèvres. Intelligence, finesse, tendresse, humour… C’est formidable. Quelle chance d’avoir démarré la journée comme ça, et d’avoir Lucien avec nous ! Il a travaillé deux semaines à temps plein dans la salle 2 du onze-dix-neuf, la plupart du temps seul. Il s’est, par ailleurs, fait plein d’amis à Culture commune et il est beaucoup apprécié à CC. Ce matin Perrine de CC était avec nous pour assister à cette présentation savoureuse, particulière, originale. On invite le plus possible de gens à aller voir Lucien Fradin, dès que le spectacle sera prêt. Sans doute en début ou en milieu de saison prochaine. Cela nous a mis en joie pour le reste de la journée. Hier nous avons rencontré les amies de la Redoute pour le spectacle qu’on va faire ensemble en juin 16. On rentre maintenant dans le vif du sujet. Une réunion des Veilleurs de base (Martine, Jérémie et Didier) s’avère indispensable. Il nous faut inventer d’autres protocoles vidéo et une autre façon d’échanger avec le public de la Martinoire, de la Maison Pour Tous, ainsi que des écoles pour éviter la redite par rapport à l’an dernier. Et cet après midi nous avons donné une longue interview à la revue la Scène. On a mangé chez Sandy ce midi pour célébrer le travail de Lucien. On manque de célébrations à Hvdz. Maggie nous a rejoints et nous avons déjeuné dans la joie et la bonne humeur. Merci Lucien.

une belle journée

Hier a eu lieu le conseil d’administration d’Hvdz, renouvelé. Tout est pour le mieux. On a fait en sorte que ce ne soit pas trop long parce qu’on sait bien que si c’est trop long, c’est l’ennui qui nous prend, nous submerge et on s’énerve. Et on n’a plus le temps de la convivialité qui lie les gens et permet la discussion amicale. C’est un minimum avec tout ce qu’on défend dans notre façon de mener les projets de la compagnie. Combien de fois n’avons nous pas parlé de la théorie du care, qu’on pratique dans nos Veillées, nos Portraits… Prendre soin des autres, prendre soin de nous-mêmes. Prendre du temps pour les autres, pour nous, pour tout le monde. Alors il nous faut multiplier les moments de convivialité. Hier soir, après le C.A, on est resté dans la nuit à bavarder. A parler de course à pied, de la vie au village ou à la ville, de bon vin qui fait du bien au coeur, du monde, de la biodiversité, de la peur de décembre… Et puis on a quitté le 11/19, content et un peu triste de ce qui venait de se passer. Triste parce que Nathalie s’en va, mais heureux de ce nouveau départ, avec une bien belle équipe de nouveaux et d’anciens administrateurs. Dans la matinée nous étions allés à Marcoing, où si tout va bien, l’année prochaine nous ferons deux portraits, dans le voisinage de Marcoing.

Hier soir, nous avons élu un nouveau bureau

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Hier soir a eu lieu le Conseil d’Administration et l’Assemblée Générale de notre compagnie.
Nathalie Baraka a quitté ses fonctions de présidente après 4 ans d’accompagnements pour lesquels on la remercie très fort. C’est avec émotion que nous la voyons partir mais nous savons que nous la reverrons souvent.
C’est Franck Desmaricaux qui prend la place de président. Nous sommes ravis de l’accueillir parmi nous pour cette nouvelle aventure.

De nouveaux membres du bureau sont arrivés également:

Stéphane Pinard est Vice-Président
Fatima Boughriet est secrétaire
Mustafa Driouch est trésorier

Nos administrateurs sont Marie Décima, Marie-Paule Caron et Michel Lembre.

en route pour un conseil d’administration renouvelé et une nouvelle saison…

Une nouvelle route

Demain matin direction Marcoing dans l’Escaut. Rendez-vous à l’hôtel de ville à 11h, pour parler des Portraits, des Veillées et des Instantanés. Plusieurs communes se sont regroupées pour mener ensemble des projets culturels et semblent intéressées par notre action artistique. Ce serait pour le début de saison 2016/2017. Marcoing est à un peu plus d’un heure de Loos en Gohelle, par l’autoroute A26. Les Portraits et les Veillées nous font connaître notre région et le reste du monde mieux que n’importe lequel des voyages. Et nous y pratiquons l’essentiel, l’échange, la rencontre, le questionnement. Pour n’importe lequel de ces projets, il existe toujours des moment d’éternité. De vérité immanente. Comme des chercheurs d’or qui découvriraient des filons d’humanité. On fait de la politique, d’une autre manière, on ne représente personne, on donne la parole à tout le monde pour que chacun puisse exister pleinement dans son expression, au coeur du récit de sa propre vie. Nous recueillons chaque vie comme une oeuvre d’art.

On aurait bien eu besoin d’une semaine de vacances. Tous. pour la toussaint.

Un peu de repos avant de reprendre dès demain sur les chapeaux de roue. On reçoit les gens des Tréteaux de France pour faire le point sur la Redoute. On n’a pas eu de nouvelle de R. Monserrat qui devait nous envoyer le texte de la pièce qu’on montera la saison prochaine. On va faire le bilan de nos différentes avancées et en particulier, on va parler du spectacle qu’on va faire avec les ouvrières de la Redoute et qu’on présentera à Wattrelos et à la Cartoucherie en même temps que tous les spectacles des Tréteaux, qui veulent faire un évènement maison, à Vincennes, en fin de saison. Mardi, on va dans l’Escaut, parler d’un possible Portrait qu’on ferait l’année prochaine. Il faut organiser cette semaine avec Nadège P. nos interventions à l’Esad à Paris. Et finir de préparer la tournée de novembre dans le Sud Ouest ainsi que nos dossiers de subventions pour l’année prochaine. Pas oublier le Conseil d’Administration, mardi soir. Et nos interventions dans Loos en Gohelle, à la Cité 5.

Inch Allah !

Il est question de faire mille spectacles encore avant de mettre la clé sous la porte. Est-ce qu’on aura le temps de tout faire, en un peu plus de quatre ans ? Les Veillées, les cours à l’école de théâtre à Paris, aux Halles, les prochaines aventures avec les Tréteaux et la Redoute. Et le texte que Nadège est en train d’écrire et qu’on voudrait monter fin 2017, sur les migrants. On avait prévu un autre seul en scène, mais encore faut il trouver le temps de l’écrire. Il reste une foule de dates pour La Brique.

Kaputt

Après ces deux semaines très intenses, il faut recharger les batteries, faire un break, ne serait-ce que de quelques heures. Allez, deux jours ! Profiter du bon air frais de l’automne, ne rien faire, lire, marcher un peu, dormir. On est rentré rapidement de Bruxelles. Personne sur la route à la différence de lundi dernier. Quitter avec un peu de regret Bruxelles, parce que c’est une ville très agréable. Mais pas mécontent de se poser. Surtout avec ce qui nous attend. On a mangé ce midi à la gare de Lille avec Marie, Anne et Guy. Un bar à sushis. On a parlé de l’avenir, des décisions à prendre pour que les projets soient normalement financés et de notre crainte du mois de décembre et des élections régionales. C’est navrant de terminer une carrière dans un climat politique aussi triste et pour partie effrayant. Qu’est ce que les gens peuvent attendre d’un pouvoir d’extrême droite ? Ça ne peut mener à rien de bon. Les gens, voulant se protéger d’une certaine violence ambiante, vont souffrir bien davantage, à tous les niveaux, si l’extrême droite prend le pouvoir. Quand on y pense, jamais, il y a une dizaine d’années encore, on aurait pu imaginer pareille situation. La France est une terre très conservatrice voire rétrograde. Mais on ne lâchera rien. Pessimiste dans la pensée, optimiste dans l’action.

Bruxelles, troisième et dernière au 140

Anne nous a rejoints depuis hier. Troisième soirée et dernière à Bruxelles. Jérémie et Marie sont allés diffuser des images sur le musée de la B.D à Bruxelles. Avec le vidéo projecteur et la batterie autonome. Pour la La Brique, on a eu une fois de plus bien du monde. On est content de notre séjour au 140. On y a été accueilli comme des rois. Toute l’équipe est infiniment sympathique et efficace. On pourrait rester vivre à Bruxelles très longtemps. La ville a un charme fou. Le Funkay Hôtel est un hébergement à l’image du 140 (à conseiller d’ailleurs). A la sortie du spectacle plein de gens viennent nous voir, pour échanger sur le spectacle. Sur les correspondances des vies, la vie de chacun et les vies exposées dans le spectacle. Pour nous dire que ce qui est raconté fait remonter beaucoup de souvenirs à la surface. Ou que toutes les vidéos donnent de l’air au spectacle et qu’elles sont très pertinentes. Les prochaines dates de la Brique auront lieu lors d’une tournée dans le Sud Ouest de la France (qui commence par Terrasson) en novembre.

Bruxelles, Théâtre 140 (2)

On a mangé cette fois avant le spectacle. On est rentré assez vite à l’hôtel. La fatigue se fait sentir. On a enchaîné le Portrait de Terrasson et Bruxelles sans même une journée de pause. On a eu du monde encore au spectacle. Il y a un bar très convivial au 140 où les gens peuvent rester aussi longtemps qu’ils le veulent. Le bar est tenu par des bénévoles qui sont des amis du théâtre et qui viennent voir la quasi totalité des spectacles. On a croisé Astrid, la directrice, dans la cuisine, au moment du repas, just’avant qu’elle parte voir une représentation de danse humouristique quelque part dans Bruxelles. Le propriétaire de l’hôtel, le funkay hôtel, est venu voir la Brique et a apprécié l’aspect multiple de l’écriture dont le côté absurde qui permet de prendre du recul quant à une certaine gravité du propos. Marie nous a quittés et elle est allée rejoindre des amis dans le quartier St Gilles, un des endroits les plus animés de Bruxelles.