ça se saurait si le théâtre enragé pouvait changer le monde

Journée de voyage. On a fait la route jusqu’à Capdenac. Y a James Bond au cinéma de Capdenac-Gare. C’est dans ce cinéma qu’on jouera après-demain. Jérémie et Pierre s’attaquent au montage dès demain 10h. Nous sommes à Capdenac Gare qui se situe au pied de Capdenac le Haut. Nous avons déjeuné à l’auberge de la Diège où Frédéric Sancerre qui dirige derrière l’association Derrière le Hublot et qui pilote la tournée de La Brique dans la région, est venu nous rejoindre. On a pris nos quartiers dans l’appartement prêté par la ville à l’association et chacun a vaqué à ses occupations durant tout l’après-midi. A l’heure qu’il est, on s’apprête à retourner au restaurant. A moins qu’on ne fasse un repas de pâtes à l’appartement. L’appartement ressemble à celui du Melchior Théâtre à Bergerac qui se situait dans le quartier de la Quatte près de la gare mondiale, haut lieu de fabrique théâtrale dirigé par Henri Devier. (On ne trouve pas de restaurant ouvert ce soir à Capdenac, on va filer à Figeac au Mac Do ) Henri Devier et le Melchior Théâtre sont nés à la même époque que le Ballatum-Théâtre (qui a donné par la suite Hvdz). Ce sont des histoires très similaires. Des histoires nées dans les années 80. Persuadé qu’on était que les bandes de théâtre (comme on disait) allait révolutionner l’art et la société par la simple force de spectacles enragés.

Laisser un commentaire

Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.