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La Nacelle

On est arrivé hier soir au Manège, puis à la Nacelle, pour décharger notre matériel. Marie-France est notre guide.
En arrivant de nuit dans le quartier de la Croix Rouge, on a été impressionné. Les immeubles immenses. Les lumières. Comme ces barres d’immeubles sont immenses, et nombreuses, et tassées !
18 000 habitants dans le quartier. Une ville entière. Aussi gros qu’Epernay, comme ils disent ici.
Il y a des chantiers partout. Et l’Université comme une tulipe arrondie et aérienne au milieu des barres carrées, massives.
On a hâte de commencer, d’aller errer dans le quartier. L’équipe du manège nous a préparé un plan plein d’annotations sur les lieux où aller.
Ce matin, à la Nacelle, on a été bien accueillis par Franck. Déjà, hier soir, il était resté plus tard pour nous ouvrir. On a fait la visite des lieux et installé notre quartier général dans une salle d’informatique.

Et lui, le révolté, qui cherche la tempête

Deux fois, hier, on a joué le film-spectacle de la veillée.
Quel plaisir de voir dans le public / de retrouver / de discuter avec Mme Bernadas, Mme Garcia, M. d’Aix du Patrimoine, David Baudry, du service jeunesse, M. Mellin et ses collègues de l’Amap, les lycéens de Sud Médoc, Mme Roy, de la petite enfance, Marisol et son mari, de Fééminitude, l’équipe du carré des Jalles, et tant d’autres… tous ces gens dont on avait fait les portraits, qui nous avaient dit des citations, dont on avait filmé les activités, que l’on a rencontrés au fil de ces quinze jours d’errance à Saint Médard. Quel plaisir de commencer le spectacle en voyant dans le public tous ces gens qui se sont déplacés pour venir.
Et puis danser, chanter, envoyer les images et les sons, lire les textes, en pensant à chaque instant à toutes ces rencontres. Merci.
On a Quitté Saint Médard dans la tempête. On s’est retrouvé coincé un bon moment en gare de Bordeaux. Coincé dans la tempête, ça faisait vraiment départ.
Et on a pensé à ce texte, dans le spectacle, qui disait :
Si Saint Médard est une bulle dans la tempête, la tempête est pourtant bien là.
Et à cette phrase qu’on trimballe avec nous, avec toutes nos citations :
Et lui, le révolté, qui cherche la tempête, comme si dans la tempête régnait la paix.

Les représentations de la Veillée de St Médard

Maintenant on est à deux heures, un peu moins, de faire la présentation de la Veillée. On a fait un dernier filage cet après midi. Et on jouera à 18h30 et 20H30. La représentation dure 1H20. On aurait aimé faire un peu plus court mais on n’a pas réussi à condenser davantage. On a répété hier une grande partie de la journée et aujourd’hui. Notre séjour à St Médard se termine. Demain on quitte St Médard dans la tempête. Olivier notre administrateur et Diane du Carré des Jalles s’occupent de notre transport vers Bordeaux demain matin. On a passé quinze jours très denses à St Médard en Jalles avec les habitants de St Médard, le Carré des Jalles, et Clarice et Renaud de la compagnie Ouvre Le Chien, associée au théâtre de St Médard. On a fait plein de rencontres, échangé, appris beaucoup de choses. Mais c’est pas fini. On joue et puis on revoit les gens après pour continuer la Veillée. Prolonger la rencontre. Et Olivier continue de distribuer les dernières invitations, les derniers tracts dans la ville. Jusqu’au dernier.

plateau

Aujourd’hui, c’était répétition au plateau.

Envoyer des images, envoyer des sons, danser, chanter, dire des textes du haut de nos grands tabourets, organiser le tout. Recommencer. Essayer autrement. Re-travailler le son, la lumière. D’un filage à l’autre, le talent des techniciens permet de lier le tout. Ils font des merveilles. Trouver d’où vient le buzz qui gène pour entendre les témoignage. De la carte son de la caméra. Fallait y penser. Les techniciens sont des magiciens.

Martine et Jérémie sont retournés à leurs pupitre d’ordinateur pour finaliser le film.

Ecrire quelques lignes sur le blog, ne pas déconnecter.