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Au QG du carré des Jalles, dans les loges, l’équipe travaille d’arrache-pied aux montages des films et à l’écriture du spectacle. Orchestrer les textes, les danses, les interviews, les bouts d’En attendant Godot, les citations, les portraits en pas de portes, et tout.

Pendant ce temps, les troubadours continuent d’aller à la rencontre de Saint Médard en donnant un cours de danse à des enfants.

Ce soir, on fera la première séance de lecture des textes.

Pierre -notre régisseur- et l’équipe technique du Carré des Jalles s’affairent déjà pour transformer les grands foyers en salle de veillée. Les techniciens sont des magiciens.

Demain, c’est les répétitions. On reste au carré, pour aller de filage en filage, de répétition en répétition, jusqu’à vendredi soir.

dans les commerces

Ce matin, les troubadours ont chanté et dansé dans les commerces du centre ville. Chez Hans le caviste, à la maisons de la presse, à la poissonnerie, à la pharmacie, à la boulangerie, chez le boucher, au restaurant, devant les employés du cabinet notarial, etc.
Les danseuses ont rit en dansant chez Hans. Elles ont choisi de faire la danse jazz et ça a bien marché, parce que c’est une danse dynamique, assez courte, et qui prend pas beaucoup de place.

la bulle dans la tempête

A la réunion de préparation de la veillée avec les associations, quelqu’un avait pris la parole : Ce que vous faites est très intéressant, mais j’ai du mal à imaginer, à entrevoir quel fil rouge vous allez trouver à Saint Médard.
Maintenant que les interviews sont filmés et montés, que les images sont presque prêtes, que le spectacle prend forme, on se repose cette question : Quel fil rouge pour Saint Médard ?
On se dit que cette ville est complète, qu’elle est chanceuse, vivante, animée de toutes sortes d’activités, qu’elle ressemble à ce que nous aimerions trouver partout, à ce pour quoi nous nous battons : un lieu de vie collectif où la culture, l’éducation, le sport sont à la portée de tous. Une ville où chaque combat a ses combattants, où la solidarité est présente et solide…
Après nos veillées dans les tours des cités de banlieue parisienne, dans les corons du bassin minier, dans des quartiers ouvriers de Saint Nazaire, on se dit encore une fois que le déséquilibre est trop grand. Si Saint Médard est une bulle dans la tempête, la tempête est pourtant bien là.

250 !

Ce soir, nous sommes allés à la soirée d’accueil des nouveaux habitants, au Carré des Jalles. Il y avait beaucoup de monde, toutes sortes d’associations représentées. On y était avec nos tracts, nos citations, nos caméras.
On a encore rencontré du monde, et des associations. On se dit que dix jours pour faire le film, c’est trop court, qu’il nous a manqué du temps pour voir plein de gens.
Ce soir, on a rencontré le président de l’association qui gère le Festival des cordes sensibles. On aurait bien aimé faire un interview. Et pareil pour la ludothèque et la médiathèque.
On a rencontré aussi monsieur Meunier, Président de l’ASSM, une très importante association sportive de Saint Médard, qui réunit plus de trois mille adhérents autour de la pratique de l’aïkido, de l’athlétisme, du cyclotourisme, de l’escrime, de la gymnastique, du yoga, du taï-chi, du judo-jujitsu, du kendo, de la natation, de la randonnée, du vélo, du surf casting, du tae kwondo, du tennis, et du volley-ball.
On se dit qu’il faudrait faire des excuses pour toutes ces activités que l’on a pas eu le temps de filmer. A la soirée des nouveaux habitants, ce soir, Flora a rencontré un élu qui lui a dit le nombre d’associations à Saint Médard : 250 ! Saint Médard est une des cinq premières villes de France pour sa vie associative ! Ca explique que nous n’ayons pas réussi à voir tout le monde.