Sixième éole

La classe de Mme Delattre, la 6ème Eole du collège Fernande Benoist, s’est retrouvée au CDI de Mme Lionet, pour rencontrer Didier, pour parler de la veillée, faire des portraits, et jouer Godot.
Les élèves se sont prêtés au jeu avec un grand enthousiasme. Merci à :
Laurène,
Vincent,
Donovan,
Elodie,
Laurine,
Steven,
Jason,
Nicolas,
Jean Baptiste,
Lauren,
Nicolas.

Camille est arrivée

Camille est arrivée. C’est assez surprenant dans la mesure où elle était censée arriver demain matin, mais elle a confondu. Elle a téléphoné a 9h30. Je suis à la gare. Ça arrive. Qu’a cela ne tienne, on va bien lui trouver des choses à faire. Aller tracter, aller au lycée de Flandre pour les projections sur les murs, danser en porte à porte, dans les collèges, faire Godot et discuter de notre travail…

sur les murs

On est allé à Saint Jacques pour projeter les séquence d’En attendant Godot que Didier a jouées avec des classes. Il y avait aussi des citations, et puis la photo de classe.
On a projeté ça sur la brique, sur les murs. Une projection par ci, par là, pour essayer. C’est la première fois. C’est beau et ça attire l’attention à la fin de cette journée de classe. Au moment de la sortie.

réel ou virtuel ?

Jérémie va de lycée en lycée pour faire poser les adolescent dans un couloir. Jérémie repère LE couloir du lycée qui a la perspective, la couleur, et il fait les pas-de-couloir, ces portraits en pied, qui durent trente seconde, comme une photo, mais en vidéo.
Et puis ensuite il revient dans le lycée, pour projeter l’image à l’endroit précis où elle a été prise. L’écran dessine une sorte de cadre noir, fin, autour de ce portrait. Le couloir réel et celui en vidéo se confondent. Le réel du couloir devient virtuel dans ce cadre, alors se pose la question du statut du portrait, la question de la présence de la personne. Là ou pas là ? réelle ou virtuelle ? Il y a un doute. Tour de magie. Illusion d’optique. Cette installation sur place est l’occasion de refaire une image, de continuer la mise en abîme, mais aussi et surtout de retrouver les personnes qui ont posé, et de leur offrir la possibilité de voir le résultat dans leur lycée, à l’endroit même où elles ont donné de leur temps et se sont prêté au jeu.