
Veillée # Dunkerque
judo
On est allé au judo hier après midi. On a rencontré Juan Conchello qui fait du théâtre sur Dunkerque et qui est ceinture noire de judo. Nous avions rencontré Juan à l’époque du Ballatum à Liévin. Juan donne des cours de théâtre à l’université d’Artois à Arras. Hier après midi avait lieu l’entraînement des jeunes de dix douze ans. Ils apprenaient des figures que le professeur décomposait pour mieux les comprendre. Ils ont fini la séance par un temps de relaxation scrupuleusement respecté par tous. Jérémie les a filmés en travelling pour La Veillée.
cabo animé
Pas-de-couloir au lycée horticole

atelier Ducabo / le mieux c'est de laisser tout ouvert
Hier fin de journée avec l’atelier Ducabo, théâtre. On fait le protocole photo et des micros interviews. Pourquoi vous faites du théâtre, qu’est-ce qui vous a conduit à vous inscrire à l’atelier ? On a ri parce que, pour la plupart d’entre eux, c’est une rencontre, à un moment donné, avec Gilles ou Céline, les animateurs, qui les a poussé à franchir le pas, ce qui fait que les interviews avaient l’air d’une publicité pour eux, un flot de remerciements à leur égard, et ils étaient touchés et un peu honteux en même temps.
Pourquoi vous faites du théâtre ? il y en a une qui répond pour lâcher prise. D’autres pour sortir de leurs timidités, d’autres parce que c’était un rêve de petite fille… et puis ici, le style de l’atelier, c’est qu’il n’y a pas de style. On est toujours surpris, et prêts à tout, et c’est très bien comme ça. on a pas besoin de se définir, le mieux c’est de laisser tout ouvert.
Quo vadis et toutes ces belles bicoques du front de mer
nadine vanzinghel championne du monde de décorticage de crevettes fait du longe côte
Nicole Vanzinghel, championne du monde du décorticage de crevettes. Et son mari, son coach, dit-elle. 180 grammes de crevettes décortiquées en 10 minutes. Une performance. Elle fait les concours en Belgique. A Ostende cette année elle a fait troisième. A Leffrincoucke, elle finit quasi systématiquement première. Elle raconte qu’elle a travaillé dans une usine de confection pendant plusieurs années et qu’elle était soumise à un tel rendement qu’elle a appris à travailler très vite de ses mains. Elle fait partie du conseil de quartier. Elle préside aux destinées du groupe de majorettes de Leffrincoucke. Et elle fait partie d’une association de longe côtiers. Elle pratique trois fois par semaine. Marcher dans la mer en combinaison thermodynamique et avec des pagaies. C’est le lundi soir qu’elle préfère. A la tombée de la nuit. Eté comme hiver. Tous les deux ils sont sont amoureux fous de la mer. Leur maison est construite à quelques dizaines de mètres des dunes. Ils vont souvent à la pêche à la crevette. Quand on leur demande si on devait donner un prénom au quartier, ils répondent Olivier et Espérance. Si le quartier était un film ? – La petite maison au bord le l’eau. Si le quartier était une musique? La plage de Malo à Bray Dunes de Souchon ou La Mer de Charles Trénet.
on a chanté la mer de léo ferré
Godot Traces Rizikon
Ce matin on est allé au lycée horticole faire « En attendant Godot ». On filme une classe d’élèves qui nous donne la réplique sur « En attendant Godot », une pièce de théâtre de Samuel Beckett. Pour créer une séquence de notre film spectacle, la Veillée. On est allé à Leffrinkoucke où on a rencontré Simone Demartinecourt qui participe à de nombreuses activités de la Maison pour tous et en particulier à l’atelier d’écriture. Simone Demartinecourt qui toute sa vie a travaillé à l’hôpital de Leffrincoucke, s’est prise de passion pour l’écriture. Elle passe beaucoup de temps aujourd’hui à écrire. Sur tous les sujets. Elle écrit à partir de photos qui lui évoquent des souvenirs. Pour notre venue, elle avait préparé un petit texte. Elle participe aussi aux sorties organisées par la maison pour tous au Bateau Feu et au Laac, centre d’art contemporain de la ville de Dunkerque. Elle a adoré Traces de la compagnie des Sept doigts de la main. Et Rizikon un spectacle solo d’acrobatie. C’est Chloé Moglia qui fait une démonstration sur la chute et la prise de risque. Simone Demartinecourt nous a parlé de son métier d’aide soignante qu’elle a pratiqué toute sa vie. Là aussi avec passion. Elle raconte comment le contact physique avec les malades est une forme de langage. Elle est fière de sa petite fille qui va faire le même métier.
La banquise de 1963




