A la MJC, les activités sont permanentes. Dans la salle sept, tout à l’heure, il y avait couture. Plusieurs dame qui viennent avec leurs machines et leur matériel pour coudre ici un pantalon, là une jupe, et pour profiter des conseils des unes et des autres, partager un thé, une discussion.
Il y a une bonne ambiance. Ça donne envie de s’y arrêter.
Il y a là une dame qui fabrique elle même les boutons qu’elle coud sur les vêtements qu’elle coud. Tout est made in MJC. Le vêtement à l’atelier couture et les boutons à l’atelier céramique. Ils sont magnifiques, ces boutons de terre cuite.
Veillée # Cavaillon
Mjc
Godot / Followings / Pas-de-couloir / photo de classe
Godot, pas-de-couloir, followings, photos de classe au collège Rosa Parks.
Didier et Jérémie sont allés rencontrer deux classes. Didier jouait le rôle de Vladimir, et les élèves lui donnaient la réplique à tour de rôle, dans le rôle d’Estragon.
En attendant Godot.
Jérémie définit des itinéraires dans les couloirs du collège et suit, caméra à l’épaule, les élèves qui empruntent ces chemins. C’est inspiré directement du film Eléphant de Gus Van Sant.
Followings.
Et puis Jérémie fait des portraits en pied des élèves dans les couloirs du collège, ou devant les casiers. Les casiers de couleur, les longs couloirs en perspective. Et puis il les a projetées sur écran, à l’endroit précis où ces images ont été prises.
Pas-de-couloir.
La caméra est posée devant un banc. Jérémie invite les élèves à se disposer pour la photo de classe. Quelques secondes, oui, voilà, et repartir. Un temps de mouvement, un temps de pose, pause dans le mouvement, puis ça repart.
Photo de classe.
Portraits au collège R. Parks
musées du temps
Promenade en ville aujourd’hui, pour aller rencontrer M. Portet, qui gère les musées municipaux. Le Musée Juif-Comtadin, la Synagogue incroyable qui attire des gens du monde entier, le musée archéologique de l’Hôtel-Dieu, le musée Jouve, et puis les expositions temporaires à la chapelle du Grand Couvent. En ce moment, c’est les chapeaux depuis la fin du XIXème jusqu’aux années 60… on va aller voir ça dès qu’on trouve un peu de temps.
Du temps, il n’y en a pas beaucoup, le planning se remplit chaque fois un peu plus.
pimpante Annie
reine du corso
Annie Nervi est prof de gym à la maison des jeunes. Elle est énergique, pimpante, dynamique.
Cavaillonaise depuis toujours, elle raconte le temps où ses parents avaient une fabrique d’emballages, où elle habitait près des escaliers Saint Jacques, où elle emballait des melons. Trente neuf ans de travail à la chaîne d’emballage. Trente neuf ans de remise –c’est à dire trente neuf ans de boîte. Elle se souvient du temps où il y avait les grandes lessives au lavoir, et puis aussi les petites charrettes à bras qui passaient d’une remise à l’autre pour vendre les fruits et légumes. On parle du corso, de la grande époque du corso, où toutes les générations s’impliquaient, où être reine du corso n’était pas donné à tout le monde. Une vraie consécration. Elle se souvient en riant du jour où elle a posé sa candidature.
0+0
un éventail infini de potentialités
Deuxième matinée à Cavaillon. Didier et Flora sont allés rencontrer la directrice de l’école de la Colline, Evelyne Ferrand. Son enthousiasme pour nous accueillir est un vrai plaisir. Merci. Ils ont parlé longuement des problèmes éducatifs en zone prioritaire, et de la fonction de l’école. Le but de cette rencontre était aussi de préparer l’intervention des danseurs et acrobates vendredi, pendant la récréation, et puis la rencontre avec l’équipe enseignante jeudi en fin de journée.
Ensuite, toute l’équipe d’HVDZ a rejoint celle de la scène nationale pour la réunion hebdomadaire. Une tradition du théâtre de cavaillon qui permet de se rencontrer. Il est établi que, s’ils en ont envie, les membres de l’équipe de la scène nationale viendront partager nos repas. Encore un petit rituel qui permet la rencontre. On est ravis.
Le planning se remplit encore et encore. Il y a un éventail infini de potentialités de rencontres.