Veillée # Châtelaudren (Côtes d’Armor)
Ummaguma, didgeridoo et bigoudènes
Ce matin à Châtelaudren, il y a du monde place de la république, la plupart des commerces sont ouverts, on passe de boutiques en boutiques proposer des portraits chinois. » Et si Châtelaudren était une recette de cuisine? Et si Châtelaudren était une chanson ou une musique? »Pour Stéphane qui tient la pizzeria sur la place en compagnie de sa femme Maureen, la réponse est évidente: Une pizza! La chanson, pour lui c’est forcément du rock psychédélique des années 70, la musique qu’il affectionne, il opte pour « Ummaguma » des Pink Floyd, pour le côté parfois complètement fou et décalé de la ville. On retrouve Philippe qui donne des cours de didgeridoo ce matin , pour lui c’est Tryo et « l’hymne de nos campagnes », tous ses élèves se prêtent au jeu et répondent facilement, alors nous aussi on participe un peu au cours. Guy s’essaie au didgeridoo et produit des sons…intéressants. On reste longtemps à la boulangerie Guyomard où l’on essaie d’interroger les vendeuses mais les clients sont nombreux, l’une d’elle arrive quand même à trouver un instant pour nous répondre, pour elle Châtelaudren évoque les bonbons « les pavés du Leff », et comme chanson, elle pense à » la dérobée » que l’on dansait pendant « le pardon de Brest ». En attendant dans la boutique, on remarque
des » bigoudènes » dans la vitrine, ce sont des religieuses ornées d’une coiffe en chocolat blanc. On en achète plusieurs, ainsi que des Paris-Brest, qu’on déguste tous ensemble au QG.
Insoumission !
Jean Jacques Daniel Patron du Cellier à Boqueho
Conversation avec Jean Jacques Daniel
Ce matin nous sommes retournés Boqueho voir Jean Jacques qui tient le Cellier dont le plafond est couvert de boules de Noël. Jean Jacques a été professeur. Il y a une vingtaine d’années, il a souhaité avoir une activité dans son village d’origine. Il hésitait entre une petite épicerie et une épicerie café. Finalement il a opté pour un café musique. Il programme toutes sortes de musique. Il fait venir plein de gens de partout. Il regrette que les gens de Boqueho ne viennent pas plus souvent. Il a accueilli beaucoup d’artistes dont Creame Allright. Quand il avait déjà 72 ans. Il dit plus l’artiste est fort plus il est simple. Le bistrot est devenu un café repère des AMG. Le prochain thème de discussion sera féminisme et féminité. Il dit que la convivialité a changé, que les jeunes ne viennent plus au café. Quand on lui demande où les gens se rencontrent, il dit qu’il ne sait pas bien. Il dit, en face, ils ont perdu aussi beaucoup de clients et il nous montre l’église. C’est un homme chaleureux dans un café chaleureux qui lui ressemble. Il est engagé. Il a une affiche dans son café où est écrit, si un homme se veut tel, il n’a qu’un devoir, l’insoumission. Un des prochains thèmes de rencontre au café repère sera l’aéroport de Notre Dame des Landes.
L’orchestre de la danse celtique

A la danse celtique

Quatrième pas-de-collège

Troisième pas-de-collège

rue du verger
Hier soir, après de multiples aventures ferroviaires entre Saint-Brieuc, Guingamp, et peut-être même Brest on ne sait pas trop, Camille, Dorothée et Julien nous ont rejoints. Ce matin, à peine arrivés au QG, Dorothée est partie avec Didier au café repère de Boquého. Julien et Camille, eux, accompagnent Jérémie en porte à porte. En arrivant, Joëlle est à sa fenêtre et nous attend: « Hey les gens du nord! C’est vous qui m’avez déposé une photo hier? » Non, ce n’est pas nous, c’est Yvon qui suit le blog assidument qui a imprimé la photo où elle apparaît, il y a ajouté un petit mot amical et lui a glissé sous la porte. Nous avons revu Yvon hier, devant chez lui, rue du verger. Quasiment toutes les maisons du lotissement ont répondu favorablement, il faut dire qu’Yvon était passé par là et avait déjà parlé de nous à tout le monde. On a rencontré un monsieur au fort accent marseillais et un autre qui parle couramment le gallo, et puis on a vu Nathan et Théo, les deux petits garçons que nous avions photographié à la sortie de l’école. Cette fois il étaient avec leur maman, et c’est officiel, c’est une très belle famille. À notre vue Nathan s’écrie »Maman! C’est eux qui ont dit que j’étais un boloss! », l’éclat de rire est général »je pense que c’est beau gosse »rectifie sa mère. Yvon arrive alors, et Nathan lui saute dans les bras, la petite fille du monsieur marseillais sort également, Yvon nous présente: « tu connais Marie et Jérémie, j’espère! » « Bah oui il m’ont pris en photo avec Papi »dit-elle. » Vous voyez pourquoi je reste ici? »nous demande Yvon. Oui, on voit très bien, on se dit qu’on pourrait s’installer là , avec des tables et des chaises, organiser un apéro avec tous les voisins de l’impasse du verger, mais non…On doit aller à Guingamp, mais ceci est une autre histoire…



