A propos d’écologie et de social

Interview ce matin de Laura Madeline qui fait son service civique à l’Association Athéna en éducation à l’environnement avec le Centre Social de Mondoubleau. Elle nous accorde une courte interview avant d’aller aider des familles à trouver les meilleurs produits du marché. Après avoir fait de la recherche jusqu’au Master en écologie, elle pense aujourd’hui qu’il est temps de faire de l’éducation et de rendre accessible les notions qui permettent d’entrer par de petits gestes dans le soin de la nature.

Une histoire rocambolesque

Tout a commencé par un choix citadin assez peu judicieux. Martine, Béné et Lucien dorment dans une maison dont la porte est ouverte la journée. Leurs habitudes de vie les pousse à fermer à clé et laisser celle-ci dans le bec verseur de l’arrosoir.

Jeudi soir, Majida doit nous déposer des victuailles à domicile. Nous lui indiquons notre cachette secrète. Elle soulève l’arrosoir, elle entend un « gling » mais impossible de remettre la main sur la clé.

Elle commence à retourner les feuilles mortes, Lucien la rejoint et fouille avec elle, la nuit tombe, arrivent Fanny, Martine et Béné. On essaye d’autres clés au cas où. On essaye de rentrer par l’autre côté mais les clés du verrou du dessus sont à l’intérieur. On écrit à « Tends moi un perche », une mailing list d’entraide à la recherche d’un détecteur de métaux, d’un serrurier, etc.

Après une heure et demie de recherche vaines, nous allons voir les pompiers, on les connait déjà, ils sont venus emprunter une passoire la veille au soir. De nouvelles lampes pour fouiller le jardin, de nouvelles clés à essayer (dont une qui est trop courte d’à peine 2 centimètres). Lucien commence à douter d’avoir poser la clé le matin, il cherche dans la voiture, dans le QG, dans ses poches, etc.

Deux heures sont passées, la nuit est bien tombée. Après s’être résolus à appeler la propriétaire, (qui est par ailleurs au Conseil Communautaire, où Sophia nous sert de relais pendant que Didier parle du projet et que Yvon fait des équilibres), nous avons l’autorisation de forcer la serrure. Les supers-pompiers font cela avec beaucoup d’élégance, il n’y aura pas beaucoup de travaux à refaire. On dîne et on va se coucher.

Le lendemain midi, nous préparons notre intervention « retrouvailles des clés ». Majida a trouvé un détecteur de métaux (dont elle lira ensuite la notice pour le rendre un peu plus efficace, les premiers tests sont peu concluants), Fanny propose de récupérer un aimant à vache (!! cf. la toile !!) à la clinique véterinaire de Cormenon et l’on décide de se retrouver à 17h30 tapantes pour relancer les recherches.

Fanny rajoute une ficelle à son aimant pour ne se casser le dos, et 7 secondes plus tard, miracle !

En vidéo, la reconstitiution de la conclusion de cette affaire :

Maison médicale de Mondoubleau

Rencontre avec Anne Rousseau et Jacques Billier du cabinets d’infirmiers

Ils nous ont parlé de leur métier et nous ont raconté qu’ils étaient très heureux à Mondoubleau et dans leur profession, avec une qualité de vie professionnelle nettement plus importante que s’ils travaillaient à l’hôpital, par exemple.

Le principal problème reste celui de garder les médecins à la maison médicale, souvent en lien avec les conjoints. Anne Rousseau propose une solution : il faudrait faire une variante de l' »Amour est dans le près » dans laquelle les femmes médecins rencontreraient des agriculteurs. Avis aux producteurs télé !

Rencontre avec Martine Chauveau, infirmière coordinatrice de l’ADMR (Aide à domicile en milieu rural) et Séverine Bruneau qui distribue les repas à domicile

Avec ou sans public

Nous pénétrons dans l’enceinte du collège de Mondoubleau. Il faut d’abord sonner pour que quelqu’un, invisible, ouvre la porte, parce que les collèges sont fermés à clef, et je me demande si c’était le cas dans ma jeunesse. Les grilles épaisses, les verrous, cela donne malgré tout une ambiance particulière. La cloche électrique retentit avec ce son si spécifique qui annonce le temps de la « récré », et petit à petit le flot des élèves se déverse dans les deux grandes cours. Une foule de collégiens bavardent et s’interpellent joyeusement. Les quatre de HVDZ se mettent en place : Aymeric, Yvon, Françoise et Simon et entament une chorégraphie élégante et silencieuse au milieu de l’une des cours. Et progressivement les élèves aperçoivent les danseurs et se groupent autour d’eux, certains s’assoient en groupe. Les élèves qui étaient dans l’autre cour arrivent petit à petit et rejoignent les autres. Ce qui me frappe surtout, c’est le son d’une foule un peu bruyante qui se calme graduellement et devient attentive, un ensemble d’oreilles qui se met à l’écoute, des yeux qui regardent sans que cela ait été spécialement codifié. Dans cette cour il n’y a rien eu comme un appel autoritaire au silence. Il n’y a pas eu un rideau qui s’ouvre sur une scène comme au théâtre. Ce silence qui se met en place est intense et émouvant car il est spontané, du seul fait de ces quatre danseurs qui évoluent silencieusement au milieu des enfants. Et j’imagine que c’est sans doute là que l’artiste ressent un plaisir profond, quand il offre son corps à l’attention de l’autre, avec le risque de ne pas la rencontrer.
Ensuite c’était le supermarché. Haut lieu de rencontre parfois, et parfois aussi lieu où rien ne se passe. Les quatre de HVDZ ont repris leur chorégraphie au milieu des allées et puis sur le parking désertique. Cette fois, seuls témoins de leur danse, les caddies soigneusement rangés dans leur emplacement faisaient office de public, à part nous veilleurs attentionnés. Et comme pour faire bascule avec l’expérience précédente, j’ai ressenti une terrible impression de vide, l’idée désespérante que « tout est vain ».
Heureusement qu’Aymeric et son bugle nous berçaient d’une mélodie mélancolique. Et que la claire lumière du printemps tout neuf nous éclairait le coeur.
Élisabeth, veilleuse d’ici.

Photos en partage

Chez les Mulowsky : des instruments, des colliers de percherons, des caméras pour une prise de vue entre artistes et chevaux en liberté.
Les 3 enfants du pays ! impliqués sur cette Veillée, artistes circassiens ou musiciens, ou responsable radio, de retour dans leur collège à Mondoubleau !

 

L’équipe investit le collège Alphonse Karr de Mondoubleau.

 

Au Collège de Mondoubleau, Martine mène Antigone avec les internes.

 

Performance à la récréation au collège.
Au Super U de Mondoubleau.

 

En route pour distribuer des tracts de la veillée et expliquer ce qu’on fait.

 

 

 

 

 

 

 

La radio de la Veillée

La radio de la Veillée – Par Morgan –
Quelques pistes à écouter d’hier mardi et d’aujourd’hui mercredi
« Formation sur les travaux agricoles avec des chevaux de trait » :
https://audioblog.arteradio.com/blog/134615/podcast/134744/formation-sur-les-travaux-agricoles-avec-des-chevaux-de-trait
« Excursion au supermarché » :
https://audioblog.arteradio.com/blog/134615/podcast/134743/excursion-au-supermarche
Danse récréative au collège :
https://audioblog.arteradio.com/blog/134615/podcast/134742/danse-recreative-au-college
Les bêtises d’Antigone au collège :
https://audioblog.arteradio.com/blog/134615/podcast/134731/les-betises-d-antigone-au-college
Et pour tout écouter de la Radio de la Veillée, c’est par là :
https://audioblog.arteradio.com/blog/134615/la-veillee-du-perche