Veillée #5

Bergerac. 22 oct 2004. le réseau AutresParts. L’invitation de Bourges et Bergerac à faire es veillées. L’idée vient de là.
Puis la maman d’André. Monsieur Cross. André. Zapping de visages. La chinoise. Glorius mixé avec la chinoise.
Quartier la Catte. En cul de sac. Habité par des gens issus de l’immigration, essentiellement. Marocains , et des cambodgiens. Avec des gens qui ont fui Polpot. Difficile de toucher ces gens. On trouve pas. Refusent de parler. Un cambodgien qui fait du hip hop, qui danse à la veillée. La princesse africaine. Le tout petit marché.
Une errance filmer, la promenade, sans le son. Et puis les caméras sans pied, les bras qui tétanisent. Tous les bugs techniques. Pas de son, cadrage qui glisse. Et les heures et les heures de bande. Et tout le monde regarde tout, tous ensemble, en rentrant.
Des tirs à la carabine. Vers Didier et Guy. Didier discute avec la personne qui lui tire dessus et lui donne un tract.
Il a raconté qu’ils avaient tué une biche qui avait traversé les terrain de foot. et ils l’avaient mangé. Avec de la confiture.
Les événements du quartier : la scénic qui passe.
Deux représentations. Bourrées à craquer. Tellement bourrées à craquer que quelqu’un s’appuie sur le disjoncteur.
Un gamin qui a dit si j’avais su je vous aurais parlé.
M.Bezide a un appartement délabré, trop humide, il en parle à Ouest France, et puis dans l’interview de la veillée. Le lendemain, il a eu une proposition de relogement. La veillée est parfois utile. Aïcha qui voulait être écrivain public.
Antigone. Un cours d’arabe. Skate en salle. Un travelling qui mélangeait Malher avec le chant d’Aïcha. Chassés croisés.
On avait diffusé J’m’excuse dans le centre social.
C’était le ramadan. L’heure décalée.
Les nuits blanches de Martine, successives. Et Guy qui s’endort en dérushant.
Premier following avec Didier. Il descend l’escalier, après être monté pour le porte à porte.

La chinoise / Godard :

elle – Moi j’en souffre et je ne suis pas la seule.
lui – Soit, mais à quoi ça sert d’aller tuer des gens si tu ne sais pas ce que tu feras après, si tu ne sais pas quel…
elle – Mais on le sait Francis, ce qu’on va faire, après…
lui – Ah, alors, qu’est-ce que vous allez faire ? Moi je ne crois pas du tout que vous le sachiez… je crois…
elle – Mais non, mais…
lui – Je crois seulement que le système actuel vous est odieux,
et je crois que vous êtes terriblement impatient d’en finir avec lui.
elle – Il ne nous est pas odieux, il est mauvais.
lui – Oui ! et bon !

Veillée #4 Hors série.

Un mix des trois premières veillées. Dans le cadre de Lille 2004. les premières veillées comme un préalable pour les rendez-vous cavaliers. Un an de résidence sur le terrain.

Saint Théodore tout seul. Dans l’église de la cité 9/9bis.
Travelling de jour. Voix de Didier. Errance dans le quartier.
Didier qui demande est-ce que l’art divise ou rassemble. Le trampoline, et deux artistes : acrobate et tissu. La jeune israélienne.
Le genou bloqué de Jérémie. Allongé dans la sacristie. Qui hurlait. Qui avait mal.
Une boîte, un compteur forain qui bouge, parce que, à l’autre bout, des gamins tirent sur le câble pour récupérer le cuivre.
F. J. Ossang. Dr Chance : « je tire donc je tue ». Ça vieillit pas. Un road movie déglingué.
Martine a dansé. Il y a eu des images.
La fanfare à la fin, déjà.
Des images abstraites. Marie. Danse en gros plan, sur le tissu.

Veillée #3

Riaumont. Liévin. Sur les hauteurs. Cité 3. Au temps du téléthon. En plein dedans. Pile il y a six ans. Bien avant la tournée des grands ducs. Octobre, novembre, dévcembre. Une par mois. Les femmes magrhebines de l’atelier cuisine, le premier atelier cuisine. Zina, la chef. Elles ont mis leur voile, et elles ont accepté de se faire filmer en gros plan. Un CAJ, où lors d’une interview, les problèmes de son se sont confirmés. Les jeunes filles qui parlaient des garçons, du manque de respect pour les filles.
Le frère d’Omar. Madame Piton : J’en pleure, en parlant d’un temps qui n’est plus.
Edmond. Les chansons polonaises. Le patron du bistrot.
Un porte à porte dans un froid ! et le travelling qui glissait, qui dérapait.
Et Camille avec une danse sur la chaise.
Le premier Godot, à la sortie du centre Carpentier, avec tous les mômes qui crient : « moi monsieur ! moi ! moi ! moi ! »
La sainte barbe. Zapping majorette. Scratch. Hip hop. Danse de salon à la sainte barbe. Procession. Le tour des cimetières en bus, Martine, tôt la matin.
M. Potel, une grande figure.
Hacen qui avait écrit un slam sur son histoire, sur la mine, sur son père. Toutes ces questions par rapport à la première génération d’immigration. Une forme de violence et de colère.
Et les femmes sur fond rouge qui faisaient du stretching.