Récit de performance façon scénario de Passion # Didier

Intérieur jour. Éclairage soleil à travers store (rayures).
Plan 1 : Didier, seul en scène. Une table, des chaises autour.

Il dispose des pommes sur la table selon un ordre précis. Deux rangées régulières et des pommes décalées, à droite, et à gauche. Il pivote sur lui même et tourne le dos à la table, avant de s’allonger sur les pommes. En gainant son corps, en étirant ses bras vers le ciel, il parvient à être en équilibre sur les pommes, et seulement sur elles. Guy dispose un micro à la hauteur de sa bouche, et lui demande de parler de ça, de ce qu’il est en train de faire. Didier parle du Louvres, de l’art, et aussi des quartiers populaires. Il parle de sa mère. Il rit. Il dit aïe dès qu’il a mal. Il dit qu’au final, les pommes, on s’habitue. Il dit qu’il a peur de les écraser. Il rit. Il dit plein de choses, longtemps, parce qu’il joue sur la longueur. Quelque chose s’installe.

performances corps

Cet aprem, comme dans les chantiers de créa de base 11/19, on s’est dit qu’a partir des livres, des catalogues d’expo, des monographies d’artistes, on trouvait une action, impliquant le corps, les corps, on la décalait ou pas, on l’essayait au plateau. On les a faites deux fois. Une fois comme ça et une autre fois pareil mais en parlant de l’histoire de l’art, de ce qui nous inspire dans les actions des artistes contemporains, dans les performances, de pourquoi on fait ça, là, de où est le lien avec ce qu’on fait dans les veillées.

sacrée longue et bonne journée

On a passé une sacrée longue journée chargée mail quel plaisir. On a essayé toutes sortes de choses à tel point qu’il n’y a pas eu de moment pour s’occuper du blog et que là, ce soir, c’est difficile de revenir à ce matin.
On a travaillé des bouts de textes, comment dire les choses en les décalant. On avait dit qu’on ferait u filage ce matin. A-t-on fait un filage ce matin ?
Ah oui, il y a eu un filage ce matin. Fin Veridiane à treize heure pile poil pour le repas. Encore un bon repas de Claudine. Saucisse purée.

retour sur Loos en promenade # 5

Et après il y a l’église. On se souvient des pétales de cerisiers du japon, et de ce petit texte sur Chris Marker. En revenant, derrière la mairie, derrière la salle Caron. C’est là qu’on avait enregistré la part de Vladimir, mais il y avait trop de chants d’oiseaux et la bande son n’était pas utilisable. Le bar qui donne sur la place de la mairie a changé de nom, on remarque. En redescendant le chemin en sens inverse, voir encore quelques maisons dont on s’est souvenu des pas de porte. Il y a des maisons, comme ça, qui laissent un souvenir sympathique. On se dit qu’on pourrait retourner sonner et que sans doute on serait encore bien reçu.