retour sur Loos en promenade # 5

Et après il y a l’église. On se souvient des pétales de cerisiers du japon, et de ce petit texte sur Chris Marker. En revenant, derrière la mairie, derrière la salle Caron. C’est là qu’on avait enregistré la part de Vladimir, mais il y avait trop de chants d’oiseaux et la bande son n’était pas utilisable. Le bar qui donne sur la place de la mairie a changé de nom, on remarque. En redescendant le chemin en sens inverse, voir encore quelques maisons dont on s’est souvenu des pas de porte. Il y a des maisons, comme ça, qui laissent un souvenir sympathique. On se dit qu’on pourrait retourner sonner et que sans doute on serait encore bien reçu.

retour sur Loos en promenade # 4

Ensuite, en face, il y a la salle Caron. On avait fait les lectures de textes dans le sas entre les deux portes, pour être au calme, mais ça avait été une lecture pas calme, très drôle, avec Fred qui lisait en yaourt. Et Cécile qui en revenait pas qu’on lise si vite. Dans la salle, un jour, on avait mangé tous les cinq, en plein milieu de cette grande salle. Dans cette salle, encore, on était venu pour voir le club de l’amitié, et ils faisaient des jeux, et Flora avait aidé une dame au scrabble en lui soufflant un mot, et la dame a dit que ça n’existait pas, et effectivement, dans son dictionnaire du scrabble, ça n’existait pas. Zut. Dans celui de Flora, oui, mais elle a vérifié plus tard. Sur le coup, elle était gênée.
En face de la salle Caron, il y a un café où la fanfare Concordia avait échoué en fin de premier mai. Ils avaient offert plusieurs bières avant que qu’on rentre au QG un peu pompette. C’était drôle ce premier mai ! Le pipi sur le mur, qui écrivait l’année (2007 ?).
A côté du café, il y a la brasserie, l’ancienne brasserie. On avait fait des images des danseurs qui faisaient l’adage éclairés aux phares des voitures. Ensuite, juste après, il y a le monuments aux morts avec le soldat bleu horizon, un christ blanc sur une croix jaune poussin. On avait fait des photos. Du coup là, on refait les mêmes. Ensuite, juste après, il y a la rue qui remonte vers le foyer des personnes âgées. Dans ce quartier là-bas, une famille de nouveaux habitants nous avait accueillis chaleureusement. On se souvient aussi d’une dame qui nous avait montré ses deux maisons, dans le même jardin, une en ruine et une toute neuve.

on a lu

Aujourd’hui, on a lu en entier le scénario de Passion. Tous autour de la table. Chacun son tour et ses répliques. On avait lu La chambre d’Isabella, en décembre. C’est des moments de lecture simples, et tous, tous, on y prend beaucoup de plaisir, et même si, peut-être, c’est deux heures de perdues, et ben, c’est quand même deux heures de gagnées, parce que c’est un moment ensemble, et tellement drôle, et simple. On lit un texte et des répliques. On lit les didascalies, les annotations. On écoute, on reprend, on rebondit les uns sur les répliques des autres, tour à tour.

retour sur Loos en promenade # 3

En remontant la rue, donc, arriver à la supérette, et là, en faisant deux courses, on voit le présentoir à graines de fleurs. C’est là qu’on avait acheté des graines pour les envoyer à l’IME de Saint Nazaire, et aussi à nos autres amis nazairiens. Angèle nous a montré, la semaine dernière, le paquet de graines de pensées qui est toujours sur le mur de son bureau. Puisqu’on est là, acheter des graines de coquelicots.
Un peu plus haut à gauche au rond point, il y a le tabac où Flora avait trouvé l’espèce de pâte gluante qui avait échappé à Didier hop, gobée par l’évier de la salle Panckoucke, et du fou rire de Didier. Du coup petit détour vers la salle Panckoucke. Place de la mairie, on se souvient du marché où il n’y avait vraiment presque personne, du coup, en parlant avec un marchand qui disait qu’il n’avait rien vendu, rien de rien, on lui avais acheté des chaussettes. Les danseurs avaient dansé. On se souvient, à la salle Panckoucke, c’est un de ces soirs là qu’on a écrit le texte sur l’éducation populaire, et regardé le dvd de Lepage. On avait regardé aussi l’île aux fleurs. Ilha das flores.