à table

En décembre, Hervé, Charlotte et Camille, avec Marie, ont écrit une chorégraphie à la table. C’est une grosse lourde table renforcée, et des chaises lourdes qui ont été conçues, il y a quelques années, comme des bases d’acro, comme des agrès de cirque, pour un chantier. Transformer du mobilier en agrès. Donc à la table, en décembre, ils ont écrit une choré vive, acrobatique, qu’il faut déjà réadapter parce que le ventre de Camille ne permet pas les portés, les bonds et sauts d’avant.

On va aller manger. Savourer les bons petits repas de Claudine. Claudine qui nous bichonne à chaque fois. On est vraiment à la maison.

on essaie ci et ça

Matin de la seconde journée. Les danseurs répètent dans la salle au bout, près des bureaux. La salle de réunion.
On a répété la chorale de textes monographiques et politiques. En allant d’un bout à l’autre du plateau, avec puis sans images sur le grand écran. On essaie ci et ça, pour voir.

la fin de la première bonne journée de travail

Première journée terminée. On a fait un filage cet après midi. Un filage avec les textes dits plus que lu. Ça change. Ça ne roule pas encore complètement, ça ripe et ça glisse par-ci par-là, mais ça change et ça donne plus de liberté, de possibilités de mouvements au plateau.
17h. Jérémie de long en large révise ses texte et Charlotte s’appelle Veridiane, elle a quinze ans et est étudiante en théâtre à Sao Bernardo, Belo Horizonte, Minas Gerais, Brésil. Hervé au milieu du plateau, à la table, la tête dans les mains et le nez dans les textes, aussi. Et Didier, et Maggie et Guy qui papotent. Sur la télé, il y a encore l’image de couverture du livre Vanitas de Jana Sterbak. C’est la photo d’un fouet en cristal et en cheveux. Des vrais cheveux. En filmant en direct des images issues de livres, on redonne un peu de rab de vie à notre très chère caméra pd100, qui ne peut plus enregistrer, mais dont on ne peut se résoudre à l’idée de se débarrasser. Maggie et Didier jouent à y mettre leurs cheveux, devant la caméra, sur la photo du fouet en cheveux de Jana Sterbak. Une micro performance du soir. Marie part à l’étranger. Jusqu’à demain matin. En Belgique.
C’est la fin de la première bonne journée de travail.

atomics

Guy, Martine, Jérémie, Marie, Didier, Camille, Hervé et Flora. Il manque Dorothée, qui joue à Armentières bientôt, avec une autre compagnie. La première bientôt. Alors elle ne sera pas là cette fois-ci. Et puis il y a Olivier et Maggie, les magiciens du bureau. Et il y a Jean-Pierre, technicien-magicien de Culture Commune, qui nous aide à tout mettre en place. On se retrouve avec plaisir, comme à la maison, à la base, pour une semaine de travail qui suit les labos de décembre. Une semaine autour, sur, avec, après les veillées. Une semaine atomique, qu’on appellera les atomics, parce qu’on pense aux majorettes de Mme Kubiak, qui font du fusil et du drapeau, qu’on avait rencontré lors d’une veillée d’ici.
C’est une semaine qui suit les deux semaines de labo de décembre. On avait fait une présentation de travail. Cette fois-ci, on s’est dit qu’il fallait essayer, on a appris nos texte par cœur.

Retour à la base

On s’est tous retrouvé à la base, ce matin. A la base 11/19. La fabrique théâtrale. Scène Nationale. Bassin minier. Culture Commune. Carreau de Mine. Fosse 11 et fosse 19. Chevalements chevalets. Dans la salle deux, pour être précis. Salle de bain des porions. Salle deux. Charlotte a monté son mât chinois, avec l’aide de Didier, Hervé, et puis aussi Camille, dont le ventre s’arrondit. On se retrouve avec plaisir. On installe les ordinateurs, les caméras, les vidéo-projecteurs, et tout. On installe le plateau de labo. On a ouvert le cadeau des filles du Fanal de Saint Nazaire. Angèle, Clémence, Cécile, Laura, qui nous ont offert un livre de Armand Gatti Ces canards qui volaient contre le vent. Merci ! On se dit, en se retrouvant, quand même, c’était bien cet instantané à la cité scolaire de Saint Nazaire !