Demain ou mardi on retourne au bureau, il nous reste tant à faire pour la rentrée. Marie et Didier sont à Paris, avec les Turbulents pour mettre la dernière touche au spectacle, Trouble qui sera joué à la rentrée pour cinq représentations sous le chapiteau de la compagnie Turbulence au métro Perreire. Après les feux d’artifice, il faut reprendre le chemin du travail. Gilbert doit être arrivé à Avignon, pour la réunion de l’Onda, assemblée rituelle qui regroupe tous les ans tous les responsables des théâtres de France pour décider des nouvelles orientations en terme d’aide aux spectacles dont nous ne bénéficions plus depuis une bonne dizaine d’années. Pour les compagnies, cela est un peu mystérieux, puisque l’on ne connaît pas les raisons qui président aux décisions des différentes commissions de soutien des spectacles.
Actualité
la réalité pour chacun.e., R = réel, S = symbolique, I = imaginaire
retour dinch’ nord
La lecture de « No Border » a bien eu lieu et fut bien reçue, ce 12 juillet 2018, à la manufacture à Avignon. On est resté tard à la terrasse à discuter avec mille personnes de partout. Un grand plaisir. En particulier Pascal et Alexandra Keiser qui coordonnent tous les lieux de La Manufacture depuis une quinzaine d’années. Et nous sommes allés à l’école d’Art d’Avignon visiter l’exposition consacrée aux réfugiés de Calais dont une vidéo sur le rapport de G.A aux luttes menées par les exilés via Facebook, réalisée par Boris, un étudiant de dernière année. Un programme bien chargé pour ces quelques brèves journées au festival d’Avignon. Sous une chaleur caniculaire. Nadège, Marie et Guy ont quitté le sud tandis que Zelda y restera encore quelques jours. Gilbert arrive demain pour assister à tous les réunions officielles.
Qu’est qui se passe ?
Le travail suit son cours comme la Jordanne à Aurillac, tantôt tranquille, tantôt la rivière dévale la montagne comme un torrent. Ce soir a lieu la lecture et cette après-midi, une table ronde en hommage à Jack Ralite à la maison Jean Vilar, aux côtés de Leïla Chahid. On va y retrouver des vieilles connaissances. Ainsi va la vie, en vieillissant on accumule les expériences et les connaissances. La lecture a lieu à 19h30. Ce matin on a reculé la répétition d’une demie heure, histoire de bien de se reposer pour être fin prêts ce soir. On a mélangé tous les départs et toutes les arrivées. On pensait rentrer demain dans le Pas de Calais mais on rentre samedi. Parfois, la vie, ça tique et ça pique. On va redormir un peu pour être d’attaque pour la répétition.
La semaine prochaine, on va aller déjeuner au Bookafé, à Bruay Labuissière.
Y a plus la tache d’encre, rue des Teinturiers à Avignon
On est bien à Avignon comme convenu ( Nadège, Marie, Guy ) et après un voyage en train surprenant. Le train à Aurillac ne pouvait pas rouler parce qu’il n’avait plus d’essence. Ensuite à cause de feux sur le bord des lignes de TGV en direction de Marseille, le train a été considérablement ralenti. Dans ces moments là après plus de dix heures de voyage, on a l’impression qu’on arrivera jamais. Alors il faut dormir. Au bout du compte, on est arrivé dans Avignon en surchauffe, plus de 35 degrés Celsius et un monde fou partout partout partout. Pour les spectacles et le match de football de la demi finale de la coupe du monde. Un voyageur doit se munir de bouchons d’oreille, pour les nuits publiques de fête, pour trouver le sommeil. Surtout en plein centre ville devant l’église St Pierre, à cinquante mètres de la place Pie et du Palais des Papes. Avignon est une ville de foi, de procession et de mystères.
Minc (macroniste pur jus) dit qu’on risque l’insurrection parce qu’il y a trop d’inégalités.
L’état de santé de Nadège est stable. On répète cet après midi. On va mordre sur la soirée, si c’est possible. Nous avons travaillé toute la semaine dernière à Vic sur Cère dans la salle polyvalente, nous irons aujourd’hui dans une salle de classe de l’école primaire. On est attendu ce midi dans un petit restaurant avec une terrasse magnifique qui donne donne sur le massif central. On a pris l’habitude d’aller chez cette gentille dame avec laquelle nous avons sympathisé. On se croirait chez Cindy, à Loos en Gohelle. Ici, la dame cuisine davantage de salades. Demain dans la matinée on se mettra dans le train pour dix heures de trajet. Arrivée à Avignon vers 19h.
On prend le train mardi pour Avignon
Ciel couvert et chaleur de dingue. Aurillac 2018. Nadège s’est blessée à l’oeil gauche. La répétition est remise à plus tard. On a fait le tour de la ville. C’est la fête du goût sur les bords de la Jordanne. Mise en valeur des produits locaux et de la culture auvergnate. Hôtel de la Renaissance, 13h54. La lecture du texte -No Border- est commandée au festival d’Uzeste et d’Aurillac, après Avignon.
les vaches ruminent
Nadège P. a un projet de Grange, de lieu de Fabrique, non loin d’Aurillac. Ce lieu va réunir des studios pour les jeunes musiciens et artistes de la ville et un grand espace consacré à la création, confié à la Compagnie Magma Performing Théâtre, animée par Nadège P. On a rencontré les responsables de la communauté de commune du territoire, hier midi. Une équipe très enthousiaste s’est constituée, des technicien.ne.s et des élu.e.s, pour que la Grange ouvre ses portes dans les mois à venir.
Le travail de répétition de No Border avance bien. On est tous les jours à la tâche. Dès mardi prochain, nous serons à Avignon pour une lecture du texte à la Manufacture. On essaiera de varier les menus entre la lecture et le savoir par coeur. Inch Allah!
Allez ! On va s’enfermer dans le théâtre et dire et redire les mots du texte. No Border ! Go !
Petites descentes, ici et là. Trois fois rien à vrai dire. Le paysage est fantastique. Les Salers sont belles à tomber par terre. Bises et à demain.