Il neige à Baraqueville

Plus jamais ça, demain à la mairie de Douai. Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Marie. A Paris, on intervient, cette semaine et la semaine prochaine à l’Esad (école supérieure des arts dramatiques) auprès de la première promotion. Encore quelques semaines et  ce sera Noël. On va rester tranquille pendant les vacances de Noël et de la Saint Sylvestre. On avait promis que ces années-ci, on lèverait pied. On n’en a jamais tant fait. Toutes les années sont chargées, mais ne se ressemblent pas. Il y a peu, nous étions tous les mois à Dunkerque, nous menions des actions artistiques auprès et avec les populations des villes et villages du Dunkerquois. Aujourd’hui nous traversons la France dans tous les sens et nous allons concentrer bientôt toute notre énergie sur La Redoute à Roubaix et Loon Plage (dans le dunkerquois) pour un portrait. Avant nos actions à Fleury Mérogis. Et la suite des représentations de la Brique.

Plus jamais ça : 25 novembre, Mairie de Douai

De retour danch’ nord avant de repartir à Paris pour deux semaines à l’Esad, école de théâtre située dans le vaste bâtiment des Halles, à Paris. On va travailler sur les textes de Nadège Prugnard avec qui nous assurons ces interventions. Nadège P. était ces dernières semaines au Channel, scène nationale de Calais pour mener une résidence d’écriture. Elle est allée auprès des migrants et de tous ceux qui travaillent là bas… Martine Cendre et Camille Blanc présentent cette semaine le spectacle réalisée avec l’association Brisons le silence, Plus jamais ça sur les violences faites aux femmes, le 25 novembre. Ce spectacle est interprétée par les femmes de l’association. Il est présenté à Douai, dans la salle d’honneur de la mairie. Marie prépare d’arrache-pied (entre autres choses) le travail qu’on va mener dans les semaines à venir avec le ouvrières et ouvriers de La Redoute dans l’idée de faire un spectacle en juin qui sera joué à Wattrelos et à Paris, avec les Tréteaux de France.

On a joué au Sorano, Theâtre mythique de Toulouse.

Nous voilà sur le chemin du retour après quinze jours de « on tour » à travers le sud-ouest du pays. On a terminé hier soir au Sorano à Toulouse. Très beau théâtre. Un décor de cinéma qui pourrait être un film de J.J Beinex. Tous les spectateurs étaient regroupés au parterre. Jérémie, Pierre et tous les techniciens magiciens avaient pris ( comme partout) un soin tout particulier à préparer le plateau pour La Brique. Pierre avait résolu le problème de son de la veille, à Martres Tolosane, dû à la rupture d’un fil qui va du boîtier Haute Fréquence au micro. Jérémie et Pierre ont quitté Tournefeuille, L’Usine, tôt hier matin, pour être sûrs que la dernière de cette tournée soit une réussite. Pendant le repas de midi,  Guy a failli rendre l’âme en avalant un morceau de salade de travers. Sauvé par Matthieu qui lui a vigoureusement tapé trois fois dans le dos. Au café, Guy a rencontré une partie de l’équipe des différents collectifs qui composent L’Usine.  Se rencontrer, échanger, expliquer la présence d’Hvdz dans les parages. Le thème de la conversation consistait à tenter de comprendre, comment Hvdz en est arrivé là, à travers le parcours des bâtisseurs anciens et récents de la compagnie.

A Toulouse, au Sorano, un excellent catering nous attendait en loge avec quelques spécialités toulousaines (pas de cassoulet, c’est trop difficile à digérer pendant le spectacle). On mange le soir, toujours avant le spectacle. Après La Brique, on est resté longtemps dans le hall du théâtre, au bar, à discuter avec les spectateurs et beaucoup d’amis qui sont venus nous voir jouer. On est rentré vers minuit à Tournefeuille, à L’usine. Une brève nuit de sommeil et après avoir déposé, ce matin, Guy à la gare de Toulouse Matabiau, vers huit heures quinze, Jérémie et Pierre ont pris la route du nord, en camion (rent a car).

Un grand merci à tous ceux qui ont permis que cette tournée se fasse. Dans le Sud et dans le Nord.

Martres toLosane

Nous voilà à Tournefeuille, dans les environs de Toulouse. Ce soir nous avons joué à Martres Tolosane, une belle représentation dans une salle des fêtes.  Une belle représentation dans un endroit comme on les aime, une salle des fêtes de village.Organisée par les Pronomades. Et puis nous avons repris la route. Une petite heure de route avant d’arriver à l’Usine qui sera dès le mois de janvier un centre national des arts de la rue, tout comme les Pronomades. On a eu un problème avec le micro Haute Fréquence. On va demander demain au théâtre Sorano, où l’on joue, à Toulouse, s’ils peuvent nous prêter un micro comme le nôtre qui est défectueux. Il est temps de dormir, la journée de demain risque d’être longue. Ce soir dans cette salle de Martres Tolosane, ce fut comme un moment d’éternité, comme si ce moment pouvait se répéter à l’infini et qu’on voulait en profiter une éternité.