reprendre

Aujourd’hui, on a répété répété répété. Aimer si fort. On a remplacé Clémentine (qui attend un enfant) par Lulu (qu’on prononce Loulou) qui habite Toulouse, tout comme Clémentine et qui tout comme Clémentine est acrobate à la corde et parle couramment espagnol. Elle danse et dit merveilleusement les textes. On a beaucoup de chance. La reprise a eu lieu en une journée grâce au travail réalisé préalablement par Clémentine et Lulu à Toulouse et l’efficacité de toute l’équipe, de nos amis de l’administration aux acteurEs et techniciens magiciens (et Chloé notre nouvelle costumière). On a bossé toute la journée au 11/19, depuis 9h ce matin. Nous voilà prêts pour Avignon. On y joue un soir à 22h, le 13/7/2015 sur l’île de Bathelasse. Spectacles programmé par le CCASS d’EDF dans le cadre du Festival d’Avignon. Ce qui nous permet de figurer dans le programme officiel du festival 2015. On a engagé une jeune cavaillonaise qui nous donne un coup de main pour préparer au mieux notre séjour avignonnais.

de la belle ouvrage

Martine et Camille ont mis en scène et chorégraphié un groupe de femmes et ça se joue ce soir, à 19h, dans le cadre d’une étape de travail, à Somain dans le nord. C’est un travail remarquable, très émouvant et plein d’espoir. Ça se joue à la salle des fêtes, Albert Camus. Faut y aller, c’est trop bien. Le groupe des femmes s’appellent « Brisons le silence ». Elle se sont retrouvées pour parler des violences faites aux femmes. Le spectacle mêle témoignages, danse et textes littéraires de différents auteurs. On est pris par ce qu’on nous raconte et par les danses et par le sourire, la beauté de chacune d’entre elles qui donnent envie que le spectacle dure.

Nihilisme (extrait définition Wikipédia)

Des écrivains comme Dostoïevski dans Les Démons et Émile Zola dans Germinal montrent et éventuellement dénoncent le danger de l’extrémisme et du nihilisme. Dostoïevski constate la difficulté de concilier l’idée d’un Dieu bon et tout-puissant avec l’existence du mal. Le mal, surtout, le tourmente. D’un autre côté, il constate que l’athéisme occidental ne nie plus seulement Dieu, mais aussi le sens de la « création », la raison d’être du monde et de la vie. Il constate que la justice humaine est incapable de porter remède au mal moral. Elle est elle-même parfois un mécanisme producteur d’inhumanité. Dostoïevski en vient à constater que « si Dieu n’existe pas, tout est permis » (Les Frères Karamazov, XI – VI). (Cette constatation devient ce que certains appelleraient plus tard le « Problème du bien »). C’est à cette question que, plus tard, des individus comme Albert Camus tenteront de répondre. Camus, par exemple, pense que le sens de l’absurde n’est pas dans les choses. « L’absurde naît de cette confrontation entre l’appel humain et le silence déraisonnable du monde. ». L’absurde est alors maintenu comme certitude et présupposition première. Pour Camus, sa conséquence est le renoncement à toute attribution métaphysique d’un sens transcendant à l’existence.

Le terme nihilisme fut popularisé par l’écrivain russe Ivan Tourgueniev dans son roman Pères et Fils (1862) pour décrire au travers de son héros, Bazarov, les vues de l’intelligentsia radicale russe émergente. Tel que le définit Tourgueniev, le nihilisme correspond à un positivisme radical. Mais le livre connut beaucoup de succès et le héros Bazarov encore plus. Le nihilisme désigna alors progressivement un mouvement politique de critique sociale apparu au milieu du XIXe siècle en Russie. Il évolua ensuite vers une doctrine politique n’admettant aucune contrainte de la société sur l’individu, et refusant tout absolu religieux, métaphysique, moral ou politique.