fin du jour 1

On est allé rencontrer les Diamond swagg au VIP rue du port, enfin tout près du port, donc en dehors du quartier, mais c’est quand même une association du quartier puisque la plupart y vivent ! Diamond swagg est une association de chant, de danse. Dès qu’on rentre dans le studio de répétitions il y a des sourires de l’envie et de l’énergie ! On passe un super moment ! On leur a proposé d’intervenir sur le Portrait de présenter leur chanson, et Jérémie mettra des images prises à La Chesnaie derrière eux.

Chicago-Saint-Nazaire

Toujours autant d’activité cet après-midi à l’espace civique. Les animateurs, Laurence, Laëtitia, Yakouba et Eliott décorent l’arbre à palabre. Les filles écrivent sur des panneaux et les garçons les accrochent. Une question a été posée aux habitants: « Est-ce que l’art donne envie ou fait fuir? ». De nombreuses réponses ont été données dont: « Je m’intéresse pas à ces trucs là, j’aime pas, c’est des trucs qui servent à rien  » ou « ça ne me fait pas fuir, ça me donne envie de faire des choses moi-même ». On propose un portrait Chinois aux animateurs: « Et si la Chesnaie était une recette de cuisine? » »Et si la Chesnaie était une chanson? » Laurence nous répond: un mezze et « don’t worry be happy », cela plaît beaucoup à Eliott. Lui nous propose « la ratatouille »(à entendre avec un charmant accent américain) et « la Marseillaise »! Eliott vient de Chicago, il était basketteur professionnel et jouait dans l’équipe de Saint-Nazaire, il est par la suite devenu animateur. Il vit et travaille à la Chesnaie et trouve le quartier très agréable.

Les frites 18/10 et 11/19

On a mangé à la cantine du collège Pierre Norange, qui est un collège sans racisme d’après une plaque en verre apposée à l’entrée. On va y manger tous les jours de la semaine et on en est bien contents. Encore une fois, on est reçus comme des rois, par le principal, M. Menez et Mme Auber-Cuny, la principale adjoint et par tout le personnel de la cantine. On se régale et on échange longuement avec les responsables de l’établissement. A la fin du repas, le chef vient nous voir et on le félicite, surtout pour les frites maisons ( Marie et Jérémie ont eu du rab). « Ah mais c’est pas maison! c’est steack house, elles sont préfrites, mais très bien calibrées,c’est des 18/10 comme les vraies frites de notre enfance » nous répond-t-il. On ne savait pas que les frites étaient calibrées. Cécile lance à la tablée: « Il y a les frites 18/10 et les frites 11/19 ».  Cécile est en grande forme, elle part à Paris dans l’après-midi mais nous retrouvera vite sur le portrait. Elle nous a dit tout à l’heure  qu’elle avait passé 9 ans à la Chesnaie étant jeune, mais la tour dans laquelle elle vivait a été détruite, on aura encore plein de questions à poser à Cécile.