jeu de quilles

On a beaucoup de rendez vous sur le quartier. On doit voir les gens de l’îlot Stephenson qui ont résisté à la démolition de leur maison et des habitants qui sont de l’autre côté, vers le centre social. Cette partie de l’Epidème n’a pas été touchée par les démolitions. On voit cet après midi à Bourloire, à la Concorde des habitants qui jouent à un ancien jeu de quilles et ensuite on va rue de Toulouse pour rencontrer de nouveaux habitants de l’Epidème. On est sur le quartier une semaine puisque la représentation spectacle a lieu vendredi 29 à 18H30. On a tant de rendez vous qu’on a demandé à Anne et Rachid qui nous accompagnent sur le quartier de regrouper les gens pour qu’on puisse tout faire.

la cabane de chantier

On a hâte de rencontrer les habitants du quartier pour qu’ils nous racontent comment ça se passe pour eux tous ces changements depuis que la communauté urbaine a décidé de créer un nouveau quartier, le quartier de l’ Epidème-Union. A Tourcoing. On vient d’arriver. Tout est en chantier. Tout est en transformation. On est à l’atelier électrique. On  a vu les plans et la maquette, des propositions en évolution de ce que sera  dans quelques années le quartier de l’Epidème-Union. L’atelier électrique est la cabane de chantier. Une cabane de chantier pour tous les protagonistes du chantier et les habitants du quartier. Un lieu convivial où on est installé depuis ce matin. Une ancienne maison du quartier ouverte toute la journées aux gens qui veulent discuter des plans autour d’un café.

culturellement habiter

Aménager, ré-aménager, réhabiliter, restaurer, rénover, reconvertir.
Thomas nous parle du quartier, de l’histoire du quartier faite de hauts et de bas, depuis les usines jusqu’à aujourd’hui, jusqu’au projet d’une zone construite avec et pour les habitants, en prenant en compte l’identité du quartier, et la culture, les envies, les idées de chacun. Un projet urbano-culturel.
Thomas raconte, depuis les 54 maisons, dont 30 appartenant à la communauté urbaine en vue de déconstruction, en passant par l’asso Rase pas mon quartier, avec ses tracts, ses manifs et ses interventions virulentes, et puis la réflexion sur une reconversion. Et puis l’arrivée de la SEM ville renouvelée, qui fait l’intermédiaire entre urbanistes, entrepreneurs, architectes, habitants, et tout. Qui souligne, surligne et insiste pour que le projet soit construit avec et pour les habitants. Considérer l’acte de construire, de réhabiliter, d’habiter comme un geste culturel. A l’initiative de Patrick Bouchain, il y a toute une équipe, architectes, jardinier, travailleurs culturels et sociaux, qui, depuis le 118 de la rue de la Tossée, depuis l’atelier Electrique, rayonnent dans le quartier, à la rencontre et à l’écoute. Se dire qu’il faut créer un langage commun entre les entrepreneurs et les habitants, entre les habitants et les architectes, et tout. Un langage commun pour un travail commun.

arrivés à l'Epidème

On est arrivé à l’Epidème. Atelier électrique. Accueillis par Thomas et Rachid. Thomas – qui travaille ici – et Rachid – qui est en stage – ont préparé notre venue. Il y a déjà plein de rendez-vous avec les habitants. On installe notre QG à l’étage de l’atelier électrique. C’est une belle salle spacieuse.
Thomas nous explique vite vite ce qu’est l’Union par rapport à l’Epidème. Mais on en saura plus tout à l’heure parce qu’il nous propose une visite guidée de la maquette et du projet de réhabilitation du quartier.