bourloire

Premier rendez-vous de l’après midi à la Bourloire de la Concorde, à l’angle de la rue des cinq voies et de la rue Seclin.
Sur la bourloire – une piste longue et incurvée – on lance une bourle – un lourd morceau de bois, un disque épais, alourdi sur un côté – le fort – par un disque de métal. Les règles sont assez proches de la pétanque mais la technique n’a rien à voir, et c’est étonnant et beau d’assister à une partie.
La bourle est lancée, tantôt très vivement, pour déquiller les bourles qui sont sur le terrain, tantôt très doucement, en dansant dans un léger, voire dans un très fort zigzag, pour aller se coucher sur le côté, si possible au cœur de la cible. Pas besoin de cochonnet. Ça ressemble aussi au bowling, à cause de la rigole du fond, tout au bout de la bourloire, où on récolte après la partie les bourles déquillées.

tendre l'oreille

Réhabiliter plutôt que raser et reconstruire en neuf.
Se dire qu’on ne s’assoit pas comme ça sur l’histoire d’un quartier, parce que c’est l’histoire et les histoires des gens, et que plutôt que raser et expulser, on peut tendre l’oreille et écouter. Ecouter les voix des habitants, mais aussi ce que racontent les vieilles briques, et le carrelage, et la tapisserie, et tout. Les maisons sont parlantes, dans le quartier. Réhabiliter, comme ré-imaginer le passé pour le mettre au futur.
Réorchestrer les vieilles briques pour les remettre à jour. Une nouvelle jeunesse ?

The future will only contain what you put into it now !

le temps de l'épidème

On a repris notre publication, Le Temps de… Ici le temps de l’Epidème. Nouvelle version. C’est Antoine qui s’en charge. Il récolte dans le blog, notre carnet de bord de la résidence à l’Epidème, des textes qu’il recompose et imprime. Et ce soir il est parti distribuer Le Temps de l’Epidème sur tout le quartier. On s’est dit qu’on sortirait une petite feuille tous les jours pour dire aux gens où on en est. En plus du blog et des tracts… On s’est rendu compte que les gens du quartier ont déjà été beaucoup sollicités et que la lutte qu’ils ont menée pour garder leur maison a fait grand bruit. Les habitants se sont faits entendre. Et c’est pour ça qu’ils ont pu rester chez eux.

jeu de quilles

On a beaucoup de rendez vous sur le quartier. On doit voir les gens de l’îlot Stephenson qui ont résisté à la démolition de leur maison et des habitants qui sont de l’autre côté, vers le centre social. Cette partie de l’Epidème n’a pas été touchée par les démolitions. On voit cet après midi à Bourloire, à la Concorde des habitants qui jouent à un ancien jeu de quilles et ensuite on va rue de Toulouse pour rencontrer de nouveaux habitants de l’Epidème. On est sur le quartier une semaine puisque la représentation spectacle a lieu vendredi 29 à 18H30. On a tant de rendez vous qu’on a demandé à Anne et Rachid qui nous accompagnent sur le quartier de regrouper les gens pour qu’on puisse tout faire.

la cabane de chantier

On a hâte de rencontrer les habitants du quartier pour qu’ils nous racontent comment ça se passe pour eux tous ces changements depuis que la communauté urbaine a décidé de créer un nouveau quartier, le quartier de l’ Epidème-Union. A Tourcoing. On vient d’arriver. Tout est en chantier. Tout est en transformation. On est à l’atelier électrique. On  a vu les plans et la maquette, des propositions en évolution de ce que sera  dans quelques années le quartier de l’Epidème-Union. L’atelier électrique est la cabane de chantier. Une cabane de chantier pour tous les protagonistes du chantier et les habitants du quartier. Un lieu convivial où on est installé depuis ce matin. Une ancienne maison du quartier ouverte toute la journées aux gens qui veulent discuter des plans autour d’un café.