Miss Maisnil

Midi, premier repas dans la salle de cérémonie au rez-de chaussée. C’est Frédéric et Julien, de Culture Commune, qui nous ont amené le repas et on a encore drôlement bien mangé.
On est sur le point de partir à nos premiers entretiens.
En bas, dans la salle des fêtes, l’élection de Miss Maisnil se prépare.

Aujourd'hui, on va rencontrer Maisnil

On a installé notre QG dans la grande salle du premier étage de la mairie de Maisnil-les-Ruitz. Une grande grande table centrale. On se dit que peut-être c’est la salle du conseil municipal ou de réunions. On a installé notre matériel. On en a mis partout comme d’habitude. Cet aprem, on va rencontrer les parents de Maggie. Ce sont des habitants de Maisnil. On va aussi voir l’atelier Graff à la maison des jeunes et puis aussi s’entretenir avec des habitants de Maisnil depuis toujours. Des gens qui connaissent comme leur poche. L’histoire et les lieux. Le passé et les recoins. On va voir et écouter. Mode contact, aujourd’hui on va rencontrer Maisnil.

premier mai, travailleurs, fanfares, chiffon rouge et internationale

On est arrivé à Maisnil. Il y a Maureen et Romain en stage. Maureen avec HVDZ et puis Anne-Charlotte aussi, depuis un bon moment déjà, et Romain avec Culture Commune.
Ça fait du monde. Il y a Emmanuel, de Culture Commune. Et puis Hervé, Maggie, Jérémie, Olivier, Martine, Didier, Flora. Guy arrive demain dimanche, après être intervenu pour l’anniversaire du Centre National des Arts du Cirque.
Demain dimanche, c’est le premier mai. On se dit, premier mai, fête des travailleurs, il doit bien se passer quelque chose. On parle du muguet qui déjà est fané parce que le printemps est si beau. On se souvient de l’harmonie municipale de Loos en Gohelle, la Concordia, qui, le premier mai, commence à cinq heures du matin un tour de réveil du maire et des adjoints. C’est une journée joyeuse et arrosée. On se souvient – où étais-ce ? à Loos ou ailleurs ? – d’une harmonie qui jouait le chiffon rouge et l’internationale.

merci merci merci

On a joué et il y avait du monde. Une salle pleine. On a été heureux de voir tout ce monde, de revoir des gens des trois quartiers. Des gens des bois blancs, et puis aussi d’autres qui sont venus de Hem et de Tourcoing, en bus. Un vrai bonheur de les retrouver après ces trois mois écoulés, de parler avec eux de l’avancée des travaux à Epidème, de l’Aventure à la Lionderie, du Chalet à Bois Blanc. Merci mille fois, encore, merci.

cléa et éric

On a beaucoup travaillé avec Cléa Coudsi et Eric Herbin et on a assisté à la fabrication de la sculpture. Pas à pas. On était ensemble à Hem et à Tourcoing. On est allé ensemble voir les habitants. On a fait du porte à porte ensemble. On a fait des interviews ensemble. On a marché, arpenté les rues des quartiers ensemble. C’est très émouvant de voir leur travail, leur sculpture qui parle, qui redonne les voix des habitants qu’on a rencontrés ensemble. Hier on est resté longtemps à regarder la sculpture qui tourne comme un énorme pick up et qui grave le son sur des briques. Comme l’aboutissement, la matérialisation de ce chemin parcouru ensemble. Posée au centre du grand bleu. Autour on va et vient autour de l’installation comme pour dénicher un secret. Savoir comment ça marche. Savoir ce que ça dit. Et on s’arrête parce qu’on est pris par la fascination, le pouvoir fascinant de cette machine qui garde en elle comme pour toujours les voix et les mots des gens des quartiers et nous les rend comme un cadeau.