jim

M. Malbranque a fait le tour du monde avec son chien. Il habitait Hinges. Il est parti en 1981. Il est revenu en 2001. Il est parti avec 3000f (450 euros). Il est parti avec Jim. Un chien Berger Allemand, Jim. Hier on a pu assister à un spectacle où M. Malbranque raconte son voyage. On dirait du Jan Lauwers de la Need Company. La chambre d’Isabella. A la différence qu’ici, c’est pas du théâtre. C’est pour de vrai. On a vu un film. Le narrateur c’est Jim, le chien. Et sous l’écran vidéo et sur tout l’espace M. Malbranque a disposé des objets de son voyage dont il nous a parlé au hasard des questions que le public lui posait. Chaque objet est le sujet d’histoires de rencontres, de vie, de survie, de découvertes, d’amour. M. Malbranque est soudeur de formation et sait travailler le cuir. Il dit que c’est ça qui lui a permis de gagner de l’argent pour continuer sa route. Il a été rejoint dans son tour du monde par son fils. Son fils dessinait au rotring des petites cartes et lui, il écrivait des poèmes au dos des cartes postales qu’ils vendaient sur les marchés, le bord des routes, dans les ambassades. Il a été rejoint par sa femme. Il a construit un bateau en fer. Il a vécu dix ans en Guyane. Pour Jim ils avaient construit une magnifique carriole. Accrochée derrière le vélo de M. Malbranque.

albert cassez olivier cassez

Quelle journée on a passé, hier! Aux quatre coins des villages. Faudrait qu’on refasse le tour des commerces pour laisser des tracts-invitations. On rencontre, on apprend, on découvre. Jour après jour. On fabrique avec et pour les habitants notre film spectacle. Hier on a vu M. Albert Cassez et M. Olivier Cassez. Mais ça n’est pas la même famille. M. Albert Cassez est l’ancien maire de Locon. On aurait pu rester très longtemps à discuter. On a évoqué l’histoire de Locon. Et la vie moderne. Et le syndicalisme agricole. M. Albert Cassez était maire et cultivateur. Son propre père avait été maire et député de la circonscription. Il collectionne des cartes postales anciennes du village. On a pu voir les changements au fil du siècle dernier et de la fin du dix neuvième. On a vu des images de la guerre et de la destruction de Locon. M. Olivier Cassez est président de l’association des parents d’élèves et il est très dévoué à la commune. Il fait mentir l’idée que les nouveaux habitants ne s’intègrent pas à la vie du village. Nous avons rencontré Olivier Cassez à Hinges. On a parlé de toutes les activités de l’association des parents d’élèves. Des fêtes de noël à la kermesse qui a lieu samedi 11 dans l’après midi, autour de la Smob. Après chaque rencontre on a demandé une citation et de répondre aux questions du portrait chinois. On a demandé à Olivier Cassez de donner un prénom au village. Il a dit,  je donnerais un prénom d’anciens du village. Des gens qui s’investissent beaucoup dans la vie locale et qui transmettent aux autres, Jean Pierre.

les bugs

Retour au QG, on rit en se souvenant de nos bourdes, des malentendus, des quiproquos qu’on fait parfois, dans le rush des interviews… quand on se trompe de personne, de fonction, d’association, de village. Ou bien quand on fait des bugs techniques, comme par exemple laisser son doigt sur le zoom sans s’en rendre compte, et filmer un œil.

au milieu du carré bleu. Ecole Maternelle de Hinges.

Intervention à la maternelle de Hinges. On est bien accueillis par une directrice qui organise bien tout en deux temps trois mouvements. Pas de récré dehors à cause de la pluie, c’est pas grave. Récrés décalées, pour les moyens, puis les petits avec les grands. Hervé improvise une intervention où il fait faire la vague à tous les enfants. Une vague de petites menottes qui se rejoignent et puis repartent, au milieu du carré bleu.

on entend la chanson

Il y a les petits chemins. Il y a des enfants par ci par là. il y a la smob. Il y a des itinéraires et des étapes, avec des danse, enfin, il y aura. Il y aura l’escale au rond point.
Il y a eu Norrent-Fontes. Il y a l’école, la salle de la mairie, le préfabriqué et la salle de l’amitié. Il y a des clefs, trousseaux, alarmes et grilles. Il y a beaucoup de fleurs. Il y a les églises, celle de Locon, celle de Hinges, néo. Il y a les petits commerces qui tiennent le coup, et ceux qui n’ont pas tenu. Il y a les graines du Pas-de-Calais à l’épicerie, les graines Bocquet, et puis des bêtises de cambrai. Il y a le stade de foot et une équipe verte, le dimanche. Il y a les mariages, communions, anniversaires. On entend la chanson joyeux anniversaire, le dimanche, dans un jardin à quelques dizaines de mètres du QG. Il y a les bons repas que culture commune prépare et amène, les midis, les soirs. C’est d’ailleurs l’heure de manger.

moniau

Didier et Maureen ont rencontré M. Jm Flanquart. Il fait différents ateliers. De français. D’informatique. Et il est écrivain public. Il est président du club de randonnée. ll va rédiger ses mémoires pour laisser des traces.  Il est arrivé en 81 à Locon. Sa femme était aussi enseignante. Il a enseigné à Liévin et Auchel. Il est amoureux de la langue française. Son grand père était mineur. Il est resté attaché au bassin minier et au patois. Il raconte cette histoire savoureuse: une institutrice demande aux élèves des mots dans lesquels il y a le son nieu. A sa grande surprise une élève qui s’exprime très rarement, lève le doigt et dit, moniau. Du coup, elle lui a donné un bon point et M. Flanquart de dire, si l’institutrice n’avait pas été d’ici, elle n’aurait pas eu de bon point.