On a revu Amos Fergombé ce midi au restaurant de l’I.U.F.M. Amos Fergombé est professeur de théâtre à l’université d’Artois et suit de très près tout ce qui touche au spectacle vivant dans la région. Nous l’avions rencontré à Culture Commune, à la Fabrique de théâtre, au 11/19. Il a vu tous nos spectacles et en particulier les Veillées que nous réalisons dans la région depuis des années. Dans la région et ailleurs. Amos Fergombé a eu l’idée l’année dernière de programmer une Veillée à l’université d’Artois pour célébrer les vingt ans de l’université. Une manière de rendre hommage. Le projet s’est transformé en réalité. Puisque depuis dix jours nous parcourons l’université dans tous les sens, pour rencontrer les personnes, toutes les personnes qui font la vie de l’université et fabriquer ensemble un film spectacle.
Veillée # Université d’Artois
Danse de BU

danse à la B.U
Intervention à la B.U (bibliothèque universitaire). Adage déconstruit. Matthieu, Camille et Dorothée ont investi la B.U. Et Jérémie. Et toute l’équipe d’H.V.D.Z. Maggie a dû filé en cours de route parce qu’elle avait un protocle photo prévu à 14 heures. A la B.U les étudiants ont été surpris de voir arriver une troupe de danseurs au milieu des tables, des livres et des ordinateurs. Les danseurs ont mêlé plusieurs danses. L’ adage qui s’est transformé en adage + chutes. Puis danse de l’ l’étudiant à la table (ce qu’ils ont répété la semaine dernière au Staps). Et puis à nouveau chutes, mouvements des corps en tension au milieu des tables et des étagères. Avec toutes ces personnes la tête dans leurs livres, tout à leurs études, la danse ressemblait à une échappée belle. Un mouvement de l’esprit qui quitte le corps pour remettre en ordre les algoritmes. Un mouvement de l’âme qui va chercher ce qu’elle connaît déjà. Les danseurs sont les âmes dansantes des étudiants à la B.U de l’université d’Artois. Le cheval fou au cou duquel se jette Nietzsche lorsqu’il croit capturer la beauté.
Arras Egass
EGASS (économie, gestion, administration et sciences sociales)
Ce matin avec Didier on est allé rendre visite aux étudiants de l’UFR d’économie, gestion, administration et sciences sociales (EGASS). Très vite on s’est retrouvée avec un groupe d’étudiantes en LNI (langues et négociations internationales) qui nous ont fait part de leur vie à l’université. Elles nous ont expliqué qu’elles étaient heureuses d’être là et que l’université d’Artois (parce qu’elle est à taille humaine) leur a donné la possibilité d’ étudier en toute quiétude et de faire des études longues. Elles se disent déjà conscientes que ces quelques années passées à l’université d’Artois seront sans doute un des plus beaux moments de leur vie. Si elles le pouvaient, elles resteraient plus longtemps à l’université. Quand on leur demande pourquoi ne pas continuer, elles nous disent qu’il faut penser à gagner sa vie (même si elles travaillent toutes en dehors des cours à l’université). En quatrième année (en master 2) elles doivent trouver un stage rémunéré de six mois dans une entreprise. Nous sommes ensuite allés dans une classe, en cours d’anglais où le professeur a bien voulu qu’on intervienne auprès des étudiants regroupés autour d’ordinateurs. Quel enthousiasme, quel bonheur d’être là, quelle énergie ! La nouvelle présidente de l’association des étudiants de l’EGASS vient d’ être élue. Elle est très motivée. Elle prépare pour la fin de l’année un voyage à Canterbury. Elle dit qu’elle voudrait par la suite travailler dans le tourisme et que c’est une bonne façon de s’y préparer. Et il y a cette étudiante espagnole qui a fait un master 2 en philologie en Espagne, puis une année d’Erasmus à Angers et quatre ans à l’université D’Artois en LNI.
stop motion dansé

sous le soleil

protocole photo 2

Protocole photo 1



