Veillée # Université d’Artois
danser sur les tables
Ce midi, avant d’aller déjeuner et de revoir Hugues Delaby (avec qui on a pris à nouveau grand plaisir à discuter et rire) puisqu’on va manger tous les jours au restaurant de l’ I.U.F.M, on est passé par le restaurant universitaire de l’université. Il y a là-bas un monde fou. Certains mangent les repas du restaurant, d’autres amènent leur propre repas. Toute la troupe était là. On est allé de table en table distribuer des invitations à la Veillée à tout va. En expliquant bien qui on est et ce qu’on fait là. On a décidé de danser sur les tables. Comme on ne voulait pas salir, on est allé chercher des affiches et des journaux qu’on a posés sur les tables. Et puis on a dansé. Camille et Dorothée ont dansé. Au milieu de la foule des étudiants qui mangeaient et les regardaient. Elles ont été chaleureusement applaudi. Ensuite elles ont fait des percussions corporelles. Sur le chemin qui nous menaient à l’I.U.F.M, on a dit à Camille et Dorothée qu’elles méritaient d’être décorées de la médaille des Arts et des Lettres. Ce qu’elles font est d’une générosité sans nom. Un engagement culturel et d’éducation populaire total.
rouge

la discrétion

dernier jour avant les vacances
Chaque jour il faut s’y prendre tôt pour arriver à l’heure à Arras. Tous les accès sont encombrés. Qu’on vienne de Lille, de Lens, de Bruay, de Béthune ! Notre Q.G est installé à la Maison de l’ Etudiant. Laurence, Emilie et Delphine du service culturel de l’université d’Artois ont organisé notre résidence pour qu’on puisse travailler dans les meilleures conditions possibles. Elles nous ont installés dans la salle rose. Près de la salle de théâtre. Café, fruits, chocolats… Nous n’avons manqué de rien. Pour faire au mieux notre travail. Elles nous ont accompagnés sur les lieux de rendez vous, elles ont permis les contacts, les rencontres, les interventions. Elles nous ont ouvert les portes. La Veillée, on la fait ensemble.
step en basket

C’était chez H.Delaby, professeur de théâtre, ce matin avec M.Cendre qui mène un atelier sur Antigone et l’écriture
L’exercice s’appelle Valise de Théâtre. Chaque étudiant choisit un texte de théâtre et dans ce texte, une phrase qui lui plaît particulièrement. Il trouve ensuite une façon de mettre cette phrase en scène. Catalogue de répliques préférées. Il invite des camarades étudiants sur le plateau pour composer sa séquence. Ainsi on a pu entendre: c’est calme , trop calme… Je ne suis pas un monstre je suis un être humain c’est vous qui m’avez fait comme ça vous êtes mes parents… une autre encore, j‘ai perdu le sourire, c’était comment le sourire? Et puis une autre… ce qui compte ce n’est pas le bruit qu’on fait c’est le silence just’avant et le silence just’après… c’est bien d’avoir peur ça nous rend humain… une autre a dit, quand on a trop peur on ne crie plus. Pour la deuxième partie de cette exercice, il font un flip book. la plateau se remplit et se vide de chaque séquence de phrase mise en scène. Il y a vint quatre textes contemporains pour la jeunesse proposés sur l’année, qui serviront à leur exercice-performance régulier.
atterrissage

intervention en amphi avec Madame Vicky LLado
En amphi, au cours de droit privé de Vicky LLado, nous sommes intervenus avec les danseurs et acrobates. On a proposé aux étudiants de regarder la danse des étudiants, interprétés par Matthieu, Camille et Dorothée. Ils ont dansé sur l’estrade assis à la place de la professeur. Ensuite on a regroupé tous les étudiants au milieu de l’amphi et Matthieu, Camille et Dorothée se sont mélangés au groupe des étudiants. Au signal de Jérémie qui les filmait, ils se sont mis à danser les uns après les autres. Les étudiants devaient faire comme s’ils assistaient sérieusement à un cours. On a fait deux prises. Tout le monde a joué le jeu. Et notre intervention poétique dansée s’est bien passée. On a promis qu’on se reverrait à la projection du film spectacle à la maison de l’étudiant les 7 et 8 novembre 2012. A l’heure qu’il est, Jérémie et les danseurs-acrobates sont quelque part dans des endroits insolites de l’université pour danser. Détourner l’environnement et le quotidien par la danse. Surprendre. Pour créer des échanges. Penser le monde qui nous entoure en y ramenant des objets inhabituels. Inventer des points imaginaires, créer de l’insolite, de l’impalpable qui nous permettent d’avoir une meilleure prise (plus ouverte) sur le réel. Dans le brouillard d’une belle journée d’automne à Arras. Ce soir on fête Erasmus au cours d’une soirée de délices littéraires. Y dansera-t-on ? C’est la question qu’on se pose au Q.G.
amphi


