Veillée # Université d’Artois

Précision, les mignonnettes ainsi que le petit calendrier qui est à côté sur le bureau de Catherine sont des cadeaux faits par les étudiants réunionnais qui étaient très contents de l’accueil et de l’attention qu’elle leur avait portés. Elles sont là depuis septembre et sont devenues des bibelots.

Ce matin on a vu l’équipe grandir avec l’arrivée d’Hassan et Mourad, Mathieu, Dorothée et Camille. Il y a aussi Laurence, Delphine et Emilie de l’Université d’Artois, ça fait du monde dans le QG, une ruche. On met en route les interventions, on parle des plannings, on propose de nouvelles actions, à essayer ici à Liévin. Hassan et Mourad sont partis dans le cours de Véronique Obry, les spé danses. Elle était venue voir le spectacle d’Hassan et Mourad à Culture Commune avec ses élèves, et ne cache pas sa joie de pouvoir enfin les faire se rencontrer, et créer ensemble un moment unique, mélange de leur rencontre.
Camille, Dorothée, Mathieu sont partis avec Anne Lejot, qui elle s’occupe des spé gym. Ils vont apprendre ensemble l’adage, et échanger autour de l’acrobatie. Didier est parti interviewer Williams Nuytens responsable de la recherche au sein de l’Université. La journée va être dense, tout s’enchaîne afin que l’on puisse rencontrer un maximum d’étudiants, d’ enseignants et de personnel administratif.

Il y a un lampadaire en plein milieu de l’herbe à Liévin. Les places de parking sont séparées par des bûches de bois. Il y a aussi deux gars qui jouent au ping–pong sur une table de cours en plein milieu d’un couloir, un autre a un club de golf dans la main. Si on observe bien à travers les vitres de la bibliothèque, il y a une sorte de plage couverte. Derrière les grillages à Liévin, il y a des lumières en aluminium penchées, un tas de gros cailloux et un champ qui vient d’être labouré. Sur les grandes baies vitrées, il y a des autocollants rouges pour être sûr qu’on ne fonce pas dedans. Il y a aussi des bruits de basket qui frottent le sol, des rebonds de balle et de la pluie à Liévin. Un rond-point avec un avion, un panneau « friterie » sans baraque à frites. Il y a pas de bus à Liévin, on dit des « bulles ».

La fille de Liévin qui a remonté la rue au fur et à mesure des années et des études. Descartes, Darras, fac d’Artois. Toutes ses études à Liévin. Elle a choisi ça parce que c’est plus simple et que ça lui plaît. Elle veut faire prof des écoles. Deux garçons font une formation pour devenir formateur en handisport. L’un d’eux voudrait faire un camping pour des personnes en situation de handicap avec des équipements sportifs aménagés. Tous disent, heureusement que les parents nous aident. Mathilde, spécialité Volley Ball va tenter le Capes. Elle veut être prof d’EPS. Elle habite à St Pol sur Ternoise. Elle a toujours voulu faire ça. Mehdi vient de Dunkerque. Il étudiait à Dunkerque et il a préféré rejoindre Liévin et joué au hand ball à Arras. En national 2. Ils disent tous que le fac est conviviale. Le bureau des étudiants est très actif et facilite l’intégration des premières années à l’université d’Artois.