montage plateau : techniciens-magiciens

Montage plateau. Transformation de la salle des pendus, la nef, comme un navire, en plateau de veillée, des écrans, un portique pour le tissu de Manuelle. Une veillée techniquement un peu plus compliquée que d’habitude. Mais les techniciens-magiciens sont là et travaillent d’arrache-pied. Pierrot, et puis l’équipe de Culture Commune. Jean-Pierre, Stéphane.
Il y a un monde fou, encore plus aujourd’hui qu’hier, à la fabrique. Une réunion nationale des CAUE s’est ajoutée à Max & Maurice, et nous. Y’en a du monde. Encore une pensée pour Claudine et Audrey et les équipes d’ici qui travaillent travaillent travaillent.
Hier soir, on a fini la distribution des textes et puis les élèves de Maggie et Charlotte sont venues pour répéter avec Dorothée et Camille. Répéter leur morceau de danse qui clôturera le spectacle. Et elles sont revenues aujourd’hui, pour essayer au plateau, s’habituer et répéter encore.

Max & Maurice / Claudine & Audrey

Il y a la compagnie Max & Maurice qui est arrivée aujourd’hui à Culture Commune. Aujourd’hui, ils montent le chapiteau derrière la tour du 19. Ils joueront leur spectacle de cirque, Oups, après la veillée, vendredi, à 21h. Et puis aussi samedi, et dimanche. Il y a beaucoup de monde à la fabrique. Ça s’affaire dans tous les coins. Il y a aussi Nathalie Cornille, qui est associée, comme nous, à Culture Commune, qui occupe la nef. On est nombreux. Et il y a Claudine, et son équipe, qui font à manger des bons petits plats pour tout ce monde. C’est pas rien. Et Audrey, qui est là bien avant tout le monde le matin, pour préparer le café, nettoyer, ranger. Sans elles, ce serait pas pareil, c’est sûr.

ce fourmillement qui ronge la montagne

On a regardé longtemps la carrière en bas du plateau des terrils. En pleine activité. C’est fascinant, ces machines qui engloutissent la terre et la recrachent. Les tas de terre, de roche. Et puis la couleur rouge rouge extraite du noir terril. Et la lenteur, et le bruit. Et vu de là haut, du bord du plateau, c’est très beau. On est resté un moment en se disant qu’on pourrait rester là encore longtemps, à regarder de là haut, ce fourmillement qui ronge la montagne.

Frédéric

Frédéric est un jeune du quartier que Martine avait croisé devant la base il y a quelques jours. Il est revenu ce matin, comme on avait convenu, pour nous emmener en promenade. Il nous a emmenés sur le plateau des terrils et nous a raconté plein de choses, sur ce qui se passe par ici, dans la région, sur les changements, sur ce qui manque, sur ce qu’il faudrait faire…
Il dit qu’il y a eu une course d’orientation sur les terrils, en nocturne, et, il dit, les balises faisaient comme des lucioles partout, c’était beau, c’est dommage d’avoir raté ça.
Il y a plein de tuyaux bleus partout, dans les champs en bas. Personne ne sait ce que c’est, c’est récent, c’est mystérieux. Frédéric est un observateur, il voit les choses. Il voit les choses changer.
La ballade était agréable. Redécouvrir encore les terrils, sous le regard d’un jeune d’ici. Une nouvelle version de cette chère promenade.

un rituel de veilleur

Le temps est déjà venu du déroulé. Martine a presque fini les montages. A peine sortis de la classe Antigone que Martine déjà monte et boucle. Faut boucler parce que Jérémie a besoin des images rapidement. Pour demain midi, pour tout assembler, tout préparer. Et surtout besoin du déroulé que Guy est en train de faire. Penser aussi que les textes doivent être imprimés demain pour la lecture de l’intégrale et les blocs prêts pour jeudi matin. Mais pour les blocs textes, il faut le déroulé que Guy est en train de faire. On transformera vite le déroulé en conduite. De veillée en veillée on a calé un ordre logique des choses à faire les trois ou quatre derniers jours, depuis les premiers montages, puis le déroulé, jusqu’aux filages, jusqu’au jour du spectacle, la veillée. On est rodé et à chaque fois on se repose la question, on repose sur la table les moments, dans l’ordre. Un rituel de veilleur.