Hôpital de Lens

Déjà à la réunion d’information sur le projet de la veillée à l’hôpital Mme Planquette était la première à accepter l’expérience.
Aujourd’hui c’est la première à nous recevoir dans son service. C’est un petit village gaulois. Un petit village au coeur de cet immense hôpital.
Mme Planquette, lorsque le service de soin palliatif s’est ouvert en février de cette année, a décidé de ne recruter que des personnels « avec un petit grain » comme elle dit.
Elle et son équipe base tout leur travail sur le patient. Le patient est au coeur de leur travail. Ils ont appris à re – prendre le temps. « Un temps de toilette du patient est aussi un temps de caresse » dit elle, un temps de soin d’écoute de l’autre.
L’unité comporte 10 lits, et 9 possibilités de couchage pour les familles.
« Ici ce n’est pas un mouroir, dit-elle, c’est avant tout un lieu de vie ». Et on le sent, c’est beau de l’entendre parler des projets, de l’association qu’ils ont créées afin de récupérer des fonds pour les patients, où pour suivre des formations.
Elle aimerait faire une expo sur les murs des couloirs, comme ça les gens viendraient visiter les soins palliatifs.
On la sent disponible pour son équipe, et son équipe le lui rend bien.
Personne ne vient travailler avec des pieds de plombs. Il y a des couleurs partout dans cette unité, et on sent bien que c’est la vie qui prend le dessus ici.

On est arrivé ce matin à l’hôpital de Lens.
On a trois jours cette fois-ci, puis on reviendra en décembre, en janvier et en mars pendant une semaine pour la restitution finale.
A 10h, dans le bureau d’Alexandra Préau. Elle s’occupe de la communication internet et externe de l’hôpital. Elle a remis le projet dans son contexte, nous a expliqué l’envie de parler de culture à l’hôpital, ne pas couper les patients de l’extérieur.
On a pris le temps avec l’équipe, Didier, Martine et Jérémie de réfléchir à ce que l’on pourrait proposer.
On sait que le film spectacle ne devra pas faire plus de 30mn afin qu’un maximum de personnels puissent venir le voir.
On a pensé à mettre en place des actions entre les actions. Un moyen de garder le lien.
C’est une action particulière dans un contexte particulier et il faut s’adapter.

Ce matin, on démarre à l’hôpital de Lens.