Lycée Zola / Wattrelos

On est resté longtemps avec les classe Tle et 1L. Tout l’après midi. On a commencé par les questions. Les trois questions. 1)Est ce que ça représente quelque chose pour vous d’être de Wattrelos ou des environs, 2)Si vous pouviez changer quelque chose dans votre lycée vous changeriez quoi et puis 3)Si vous pouviez changer quelque chose dans le monde, vous changeriez quoi ? Didier a fait jouer En attendant Godot, Jérémie a fait mille images, Hervé et Bérénice ont dansé et fait danser. Dans les classes et dans la cour. Et pendant ce temps Flora, Martine et Anne Charlotte travaillaient Antigone avec d’autres Tle et 1ère. Maggie a continué les portraits citations avec Lou. Pour finir on a fait un montage photo avec la classe Martine B.

Fin de journée. On n’a pas le temps de se poser de question. L’Instantané ne laisse pas de place aux états d’âme (ça bosse fort) . D’un cours à l’autre. D’une classe à l’autre. D’un couloir à l’autre. Quelle tête on fait quand on tombe sur une porte fermée! On remue ciel et terre pour trouver une solution. Pour se faire ouvrir la porte d’un cours ou d’un autre. Pour raconter nos histoires, faire nos images, prendre des photos, engager la discussion. Martine B. nous a fait des gâteaux qu’il faut manger avec de la confiture. On est bien reçu au lycée Emile Zola à Wattrelos !

Antigone, pas facile à réveiller, mais agréable classe. Rebelles, se rebeller, rébellion et colères douces douces.
Il y a Blandine-la Noire, Céline, Alexia, Romain-le-Blond, Cassandre-la-rebelle, Estelle, Mickael-normal, Yasmine, Celestine-Troudi, Marie, Marine-la-Timide, Anne-Nanou, Delphine, Jugurtha-l’indien.
La colère face aux sandwichs mal répartis. Rébellion face aux petites choses de la vies et aux grands problèmes du monde, Syrie, Yemen, Japon.

Une exposition permanente et surprenante. Une exposition dans les coins et recoins.
Un dragon en papier mâché, et pas des moindres, avec un regard et des dents. Il nous regarde. Il trône là ou Martine B. a pensé qu’il devait trôner. Au centre de notre table de travail.
Un cœur transpercé d’une flèche, pailleté. Des barbelés peints sur une fenêtre. Un masque de plâtre. La photo d’une fille-grenouille joufflue, dans un coin. Un dessin de cerveau-engrenage, à la craie jaune sur le mur bleu. Une règle dessinée à la craie, en très grand format, sur le mur. La mesure de l’amour, c’est aimer sans mesure, pense-t-on. Tokyo Hôtel barré et Sex Pistols pas barré. Le contour d’un corps. Un coussin sur un calque. Des cellules intimes intimistes. Des cages. Des toilettes dorés et un lavabo fleuri. Une peluche poussin qui a une horloge dans le ventre. Le style hippie, des mains, une fleur, rouges. Un mobile avec des mains. Un masque qui monte vers le plafond et se file en coton et en plume. Un rêve, peut-être. Un parapluie aux baleines en plumes noires. Un corset de plâtre et un habit de papier. Et des cartons à dessins et des cartons à dessins et des cartons à dessins, en veux-tu en voilà.
Une exposition infinie, il faudra penser à continuer la liste.

On va afficher dans la salle des professeurs et aux quatre coins du lycée le planning des représentations du film spectacle qu’on réalise ici avec les élèves et les profs ; ça aura lieu jeudi à 11H, 14h30 et 15H30 à la salle polyvalente. Martine B. qui est notre professeur référente au lycée Émile Zola a déposé une note d’information dans les casiers des professeurs. Elle a écrit : Avis de « Perturbation » au Lycée. Instantanés Zola. Qui ? Quoi ? Comment ? Pourquoi ? et un beau texte sur la présence de la compagnie dans le lycée Emile Zola pour une semaine particulière.